Incarcéré depuis trois mois à la prison de Bordeaux-Gradignan, Pierre Palmade a comparu mardi devant le juge d’application des peines pour demander à purger le reste de sa peine sous bracelet électronique. Condamné en novembre dernier à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour blessures involontaires après un accident de la route en 2023, l’humoriste a été placé à l’isolement dès son incarcération en raison de sa notoriété. Ses avocats ont plaidé pour un aménagement de peine, invoquant notamment des problèmes de santé et la nécessité d’un suivi adapté à ses addictions.
Dès son entrée en détention le 9 décembre, Pierre Palmade avait formulé une demande de remise en liberté sous surveillance électronique, conformément aux délais légaux. Ses défenseurs estiment qu’un placement à domicile avec un encadrement strict serait plus adapté à sa réhabilitation que la détention. L’administration pénitentiaire, de son côté, assure qu’aucun traitement de faveur ne lui est accordé et que ses conditions de détention répondent aux protocoles habituels pour les détenus médiatisés.
Le tribunal judiciaire de Bordeaux rendra sa décision le 26 mars. En attendant, l’humoriste reste placé à l’isolement dans sa cellule. Si le juge accepte sa demande, il pourra purger sa peine sous surveillance électronique avec des restrictions de déplacement et des obligations de suivi médical. Dans le cas contraire, il devra continuer à purger sa peine en détention jusqu’à une éventuelle nouvelle requête d’aménagement.