Alors que Jean-Marie Le Pen s’est éteint le 7 janvier à l’âge de 96 ans, Marion Maréchal s’est indignée des scènes de liesse et des rassemblements festifs qui ont eu lieu dans plusieurs villes de France. Pour rappel, chants, fumigènes et feux d’artifice ont marqué ces manifestations, notamment à Paris et Lyon, où des interpellations ont eu lieu.
Sur X, la petite-fille du fondateur du Front National a déclaré : « Entre champagne et drapeaux palestiniens, ceux qui ont fêté la mort de Jean-Marie Le Pen le 7 janvier sont les mêmes qui dansaient le 7 octobre. L’islamo-gauchisme est le ferment de la décivilisation de la France. Pour preuve, même leurs appels au meurtre font référence aux méthodes islamistes. »
Pour rappel, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, avait également condamné ces comportements, affirmant: “Mort, même l’ennemi a droit au respect”, reprenant une phrase utilisée par Jean-Marie Le Pen après le décès de Jacques Chirac en 2019.
Quant au ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, il avait pour sa part jugé ces rassemblements “tout simplement honteux”. François Bayrou, Premier ministre, a également suscité la polémique en évoquant les “polémiques” de la vie de Le Pen, tout en saluant son “parcours de combattant”.
Les obsèques de Jean-Marie Le Pen se tiendront samedi à La Trinité-sur-Mer, sa ville natale dans le Morbihan.