Dans un entretien accordé à L’Équipe, Pierre Ménès a donné des nouvelles sur son état de santé et est revenu sur sa présence sur le plateau du Canal Football Club dimanche dernier.
« Je n’ai pas de cancer et je me bats pour guérir » avait confié, il y a quelques semaines, Pierre Ménès via les réseaux sociaux annonçant par la même occasion qu’il s’éloignait des plateaux de télévision pour se soigner et subir une opération courant octobre. Dimanche 28 août, le chroniqueur a tout de même fait une apparition aux côtés de ses confrères du Canal Football Club, toujours aussi chambreur mais le visage aminci et la mine fatiguée.
Ce dimanche, dans un entretien accordé à l’Équipe, Pierre Ménès est revenu sur ses problèmes de santé, qu’il souhaite garder secrets et qui le tiendront éloigné de la vie médiatique durant plusieurs mois : « Je vais me faire opérer au mois d’octobre. À partir de ce moment-là, je vais disparaître de la circulation entre quatre et six mois, » a-t-il confié.
Le journaliste sportif est également revenu sur sa participation au Canal Football Club dimanche dernier et la pression ressentie avant d’entrer en plateau : « J’ai attendu le dernier moment pour dire que je pouvais y aller. Deux heures avant, je me suis demandé : ‘Pourquoi j’ai dit oui ?’ Bizarrement, pour la première fois depuis que je fais de la télé, j’ai eu la pression. » Confiant avoir « peur d’être épuisé, de donner l’image d’un mec cadavérique », Pierre Ménès avoue avoir perdu 35 kilos depuis le début avril à cause de cette maladie « grave ».
Loin de déclarer forfait, le spécialiste du ballon espère revenir sur le plateau du Canal Football Club avant son opération : « Pareil, je verai au dernier moment. Ils font comme si je n’étais pas là et si je peux… tant mieux. Il reste six, sept dimanches avant que je sois opéré. »
Après son passage, le journaliste de 53 ans a reçu de nombreux messages de soutien. De la part du public, des équipes de Canal Plus mais aussi du milieu du football, qu’il égratigne régulièrement. « Cela fait chaud au cœur de voir qu’un mec aussi clivant que moi fait partie de la famille. Même les gens à qui je mets de temps en temps une petite tarte dans la bouche, ils m’aiment bien quand même. Quand je vois un joueur comme Bafétimbi Gomis qui me dédie son but… Cela me touche. En plus, si on m’avait dit un jour qu’un joueur de l’OM me dédicacerait un but.»
