Téléréalité : Romain Bonnet, le frenchie d’Hollywood star de Netflix !

Entrevue 1

« Je serai peut-être dans la saison finale des Anges de la téléréalité ! »

Depuis 2019, le Français Romain Bonnet, ex-chef pâtissier, est à l’affiche de la téléréalité « Selling Sunset », diffusée sur Netflix. Installé à Los Angeles, sa vie a changé après sa rencontre avec sa femme, qui lui a ouvert les portes du show de Netflix. Proche de Fabrice Sopoglian, le célèbre parrain des « Anges de la téléréalité », Romain pourrait aussi intégrer la saison finale des « Anges », si le projet se concrétise. Interview.

Interview réalisée par Jérôme Goulon (Twitter @JeromeGoulon)

Jérôme Goulon : Tu es dans la téléréalité de Netflix, Selling Sunset, créée en 2019. Parle-nous de ce show…
Romain Bonnet : C’est une téléréalité qui montre le quotidien d’agents d’immobiliers de la société The Oppenheim Group, spécialisée dans la vente de biens immobiliers à Hollywoods Hills. On est comme une grosse famille. Ma femme, c’est l’un des agents de cette agence, et on est tous amis. On sort et on voyage ensemble. 

Tu t’es donc retrouvé dans le programme via ta femme ?
Voilà. Ma femme faisait partie de la téléréalité depuis le début, et donc forcément, moi aussi. Et par la suite, j’ai commencé également à travailler dans l’immobilier. 

Tu as un parcours atypique. À la base, tu étais pâtissier ?
J’étais chef pâtisser pendant presque 10 ans. Je suis parti en Australie, et j’ai commencé à faire du mannequinat. Je suis ensuite allé aux États-Unis, car j’ai toujours voulu tenter ma chance ici. Au début, ça ne s’est pas vraiment bien passé. 

Pourquoi ?
Mon ancien patron a essayé de prendre avantage de ma situation, puisque j’avais juste un visa. Il me faisait beaucoup bosser et ne me payait pas trop. Et puis j’ai dit stop. À ce moment-là, j’étais déjà avec ma femme, la téléréalité de Netflix était en projet, et l’un des patrons de Oppenheim Group m’a offert un boulot en attendant. C’est comme ça que je suis entré dans l’immobilier. Au bout de six ou sept mois, je suis devenu manager. Compte tenu de mon passé de chef pâtisser, pour moi, le management, c’était assez facile. Et puis il y a eu Selling Sunset

Tu étais chef pâtisser et tu es mannequin. Les tablettes de chocolat, tu les as dans les deux sens ! C’est ce qui a séduit ta femme ?
Je ne vais pas mentir, je lui faisais quelques gâteaux au début… (Rires) Ça a dû aider un petit peu ! (Rires)

L’immobilier, la téléréalité : tu rêves de devenir le Stéphane Plaza de Los Angeles ?
Écoute, pourquoi pas ! (Rires) Après, notre but, avec ma femme, c’est d’investir dans l’immobilier. 

Maintenant que tu vis l’American Dream, la France te manque ou pas du tout ?
Non, pas du tout ! (Rires) Forcément, ma famille et mes amis me manquent un petit peu. Mais le mode de vie ne me manque pas du tout. Je n’ai jamais compris, en France, le truc avec les 35 heures, ceci cela… Ici, on résonne différemment. Il y a beaucoup plus d’opportunités, mais il faut bosser beaucoup ! Je ne compte pas mes heures, je dois être à plus de 70h par semaine… 

Aux États-Unis, le rapport à l’argent est très différent de celui en France, où la réussite est souvent jalousée…
En fait, en France, on n’a pas autant d’opportunités de pouvoir prouver. Donc quand des personnes réussissent, elles sont enviées et jalousées.  

Ta téléréalité sur Netflix, tu en vis ?
On gagne pas mal d’argent sur Netflix, oui. Maintenant, c’est six mois dans l’année, donc les autres mois, il faut faire autre chose, même si c’est vrai que la téléréalité amène des collaborations.

Tu es un flambeur ?
Je mets de l’argent de côté pour avancer et construire avec ma femme. On projette d’investir dans les maisons. 

Toi-même, tu étais un consommateur de téléréalité ?
Oui. J’aimais beaucoup Les Anges de la téléréalité. Je regardais aussi Les Marseillais.

Tu avais déjà tenté de participer à une téléréalité en France ?
J’avais été contacté pour participer aux Princes de l’amour et Secret Story. Donc j’ai participé aux castings. Ils me voulaient, mais c’est tombé à la mauvaise période, car je partais à l’étranger.

Je crois que tu connais bien Fabrice Sopoglian, le parrain des Anges de la téléréalité
Oui, Fabrice m’a contacté il y a quelques mois. Il pense peut-être faire une dernière saison des Anges, et il serait intéressé de me faire venir dans l’émission. Donc je serai peut-être dans la saison finale des Anges de la téléréalité ! On est restés en contact, et on s’entend vraiment bien. 

Selling Sunset est populaire aux États-Unis. On te reconnaît dans la rue ?
À Los Angeles, personne ne dérange personne. Il y a des célébrités partout, mais on ne les dérange pas. J’ai déjà croisé Katy Perry, Justin Bieber ou The Rock, au restaurant notamment, et on les laisse tranquilles. Par contre, dès qu’on sort de Los Angeles, c’est très différent.  On est allé à Las Vegas pour le Nouvel An, et on a cru qu’on était les Kardashian. C’était presque bizarre à comprendre. On s’est rendu au concert de Katy Perry, et on a dû appeler la sécurité, car 150 personnes se sont précipitées vers nous pour prendre des photos. C’était fou !

Nabilla s’est fait connaître grâce aux Anges de la téléréalité. C’est un exemple de réussite pour toi ?
Je ne regardai pas trop ce qu’elle faisait avant. Nabilla, elle s’est bien démerdée, car elle a connu des bas mais elle a su rebondir. Et quand il y a eu des bas pour elle, ils étaient vraiment bas…

Ce serait quoi pour toi la consécration ?
Concrétiser mes projets d’immobilier avec ma femme et en vivre…

Et la pâtisserie, c’est définitivement terminé ?
La pâtisserie, c’est derrière moi ! Pâtissier, c’est un métier de passion, et je l’ai plus… 

Pour finir, quels conseils pourrais-tu donner à ceux qui veulent tenter leur chance à Los Angeles ?
Changer de vie, ça fait peur. Il y a des moments où tu te dis : « Mais qu’est-ce que je fous là ? » Tu ne connais personne, tu n’as pas de routine, donc c’est difficile. Mais une fois que tu as créé ta petite routine, que tu rencontres des gens pour travailler, faire la fête, t’amuser et voir les bons côtés de la ville, c’est top ! Le tout, c’est de ne jamais avoir de regrets ! J’ai tenté ma chance, et je suis heureux de mes choix ! Quand on a un rêve, il faut tout mettre en œuvre pour le réaliser… 

Interview réalisée par Jérôme Goulon (Twitter @JeromeGoulon)

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Romain Bonnet avec sa femme et Fabrice Sopoglian, célèbre parrain des Anges de la téléréalité

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Entré à la rédaction d’Entrevue en 1999 en tant que stagiaire avant d'en devenir le rédacteur en chef en 2014, Jérôme Goulon a dirigé le service reportages et réalisé de grosses enquêtes en caméra cachée et d’infiltration. Passionné de médias, d’actualité et de sport, il a publié de nombreuses interviews exclusives. En parallèle, il apparaît régulièrement depuis 2007 à la télévision sur différentes chaînes ( TF1, France 3, M6, C8, NRJ 12, RMC Story ), notamment sur les plateaux de Jean-Marc Morandini et Cyril Hanouna. Il a également été chroniqueur pour Non Stop people (groupe Canal+) et sur Radio J. 

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