Plus de 17 millions de vues en moins de 2 jours, Inoxtag franchit l’Everest

16 septembre, 2024 / Entrevue

Un engouement incroyable. Le Youtubeur Inoxtag raconte son année de folie, sa préparation et son ascension du mont Everest dans une vidéo de près de 2h30, sortie samedi à 14h30. Et déjà vue par des centaines de milliers de personnes en avant-première dans les cinémas.

« Kaizen » est un film qui marquera son époque. En tout cas, une génération. Si certains, un peu rabat-joies, comme l’alpiniste et photographe Pascal Tournaire dans L’Equipe, estiment qu’il « ne voit pas où est l’exploit » et « trouve ça égocentré« , la majorité des commentaires sont dithyrambiques. Inoxtag nous fait vivre des émotions fortes, c’est ce que cherche son public.

Inès Benazzouz est un Youtubeur de 22 ans, suivi par plus de 20 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. Son film vient de recevoir un écho considérable : en raison de son défi, certes, mais aussi parce qu’il a su réunir ses fans du monde entier. Plus 340.000 spectateurs en salles, dont 40 000 à l’étranger.

Plus en détails, Inoxtag rassemble désormais plus de 8M d’abonnés sur YouTube, 6,1M sur TikTok et 5,6M sur Instagram. Dans cette épopée de 2h30, réalisée avec oxygène, ce qui « banalise l’exploit » selon certains, le jeune homme nous emmène au coeur du plus haut sommet du monde (plus de 8800 mètres). Cela lui a demandé une préparation d’un an, de la souffrance et des sacrifices.

L’alpiniste français Benjamin Vedrines, lui, n’est pas conquis. Peu satisfait de voir un jeune « lambda » faire la promotion d’un tel défi :  »Aujourd’hui, gravir l’Everest avec de l’oxygène, c’est comme faire le Tour de France avec un vélo électrique. » Ambiance.

Inoxtag se moque un peu de tels commentaires négatifs. Son film tente également de dénoncer les dégâts du surtourisme, la pollution ou même les dangers d’une telle ascension. À vous de juger.