Le Hezbollah confirme la mort de son chef Hassan Nasrallah

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Le Hezbollah libanais a confirmé ce samedi la mort de son chef, Hassan Nasrallah, dans une frappe israélienne menée la veille sur la banlieue sud de Beyrouth. Après plusieurs heures de silence, un communiqué officiel du mouvement pro-iranien a annoncé que « Sayed Hassan Nasrallah a rejoint ses compagnons martyrs, dont il a conduit la marche pendant près de trente ans ».

Cette annonce intervient après que l’armée israélienne a revendiqué avoir « éliminé » le leader du Hezbollah, lors d’une opération aérienne visant des objectifs stratégiques à Beyrouth. Tsahal a également affirmé que la frappe avait permis de tuer la majorité des hauts dirigeants du mouvement armé libanais, considérée comme un coup majeur dans leur confrontation.

Une perte historique pour le Hezbollah

Hassan Nasrallah, à la tête du Hezbollah depuis 1992 avait consolidé l’influence de l’organisation terroriste dans la région, notamment en Syrie et au Liban. Sa disparition représente un tournant décisif pour le mouvement, qui devra désormais faire face à la nécessité de réorganiser sa direction.

Inquiétudes internationales

Cette confirmation a rapidement fait réagir la communauté internationale. Le Premier ministre français, Michel Barnier, a qualifié la situation de « gravissime » et a exprimé sa vive inquiétude pour la sécurité des ressortissants français au Liban. Les autorités européennes, quant à elles, ont recommandé aux compagnies aériennes d’éviter l’espace aérien du Liban et d’Israël, en raison des risques accrus d’escalade.

La mort de Hassan Nasrallah ouvre une période d’incertitudes au Liban, déjà secoué par une profonde crise économique et politique, tandis que les tensions entre Israël et le Hezbollah atteignent un point critique.

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