Impressionnant, l’OM enfonce l’OL à 10 contre 11, scénario totalement fou (2-3)
Quelles émotions foot. Cet Olympico a tenu toutes ses promesses. Malgré sa supériorité numérique pendant 85 minutes, l’Olympique lyonnais n’a pas été capable d’obtenir la victoire face à l’OM. Pire, Marseille est venu finalement gagner au Groupama Stadium. Incroyable vu le scénario du match.
Quel spectacle en clôture de la 5e journée de Ligue 1. Une journée qui avait démarré par les 8 but de l’OGC Nice face à Saint Etienne. Elle se termine par un choc OL-OM de toutes les folies.
Dés le début du match, 15 secondes à peine, le capitaine phocéen Léonardo Balerdi commet une grossière faute, via un tacle à retardement. Carton jaune, presque rouge. Coutumier des fautes et des erreurs compromettantes pour son équipe, l’Argentin récidive en ceinturant Alexandre Lacazette à la 5e minute de jeu. Au ralenti, on voit que l’attaquant de l’OL joue bien le coup en tenant le maillot du défenseur. Mais c’est rouge ! L’OM se demande bien comme il pouvoir gérer ce match.
Mais ces Olympiens 2024-25 ont décidément de la ressource. L’énergie transmise par leur coach Roberto De Zerbi paraît communicative. À tel point que ce sont eux qui se procurent les deux très belles occasions de la première période. Valentin Rongier voit son tir dévié en corner par Lucas Perri puis Corentin Tolisso sauve sur sa ligne un tir d’Ismaël Koné. Ça chauffe… Dans les deux sens.
Dans les arrêts de jeu de la première période, Alexandre Lacazette sert Corentin Tolisso au deuxième poteau. Sa remise de la tête est stoppée par un bras mal placé de Valentin Rongier. C’est un penalty. La VAR ne reviendra pas sur le hors-jeu qui semble évident du capitaine de l’OL. Comme il y a une justice dans le football (parfois), Géronimo Rulli part du bon côté et repousse le tir du Lyonnais ! C’est fou. Et ce n’est pas fini.
Cette erreur d’arbitrage rend fou les dirigeants olympiens, notamment Mehdi Benatia virulent dans les couloirs à la pause.
0-0 à la pause… Mais il fallait rester devant son écran. Le scénario magique de cette rencontre au sommet reste encore à écrire.
Quand l’ex-Marseillais Duje Caleta-Car ouvre le score de la tête (53e), l’OL pense avoir fait le plus dur. L’OM est à 10 depuis près de 50 minutes, déjà. Et Lyon accumule les occasions. Sauf que cet OM a de la ressource.
En faisant entrer Pol Lirola, Roberto De Zerbi ne pouvait pas se douter que l’Espagnol, comme perdu pour le foot depuis deux saisons, allait être le sauveur providentiel (1-1, 69e). Sur un remarquable travail de Pierre-Emile Højbjerg puis de Luis Henrique, le latéral vient piquer son ballon devant Lucas Perri. Incroyable.
Quelques minutes plus tard, un autre buteur improbable s’improvise héros marseillais de la soirée. Ulisses Garcia, le latéral suisse si peu utilisé et même mis dans le loft cet été, vient battre le portier brésilien contre toute attente. Un tir curieux, avec rebonds. À 11 contre 10, l’OL laisse des espaces dingues et se fait transpercer (1-2, 82e).
Mais il reste du temps aux Lyonnais et leur armada offensive pour revenir. C’est Rayan Cherki qui fait exploser le Groupama Stadium dans les arrêts de jeu, d’une déviation au premier poteau (2-2, 92e). Lyon a limité la casse… Pas si vite. Alors que les équipes vont se quitter dos-à-dos, l’improbable se produit.
L’Anglais Jonathan Rowe vient récupère un ballon consécutif à un très mauvais dégagement de Lucas Perri, il se faufile entre les défenseurs et décoche un tir qui finit petit filet opposé ! L’OM l’a fait. Avec un coeur énorme. Un match qui restera dans l’Histoire de cette saison de Ligue 1.