Destructeur et rempli d’émotions, Francis Ngannou nouveau champion PFL : « pour Kobe »
La vie lui a réservé les pires épreuves. D’ancien SDF au nord de Paris à roi du MMA, de papa comblé jusqu’à la tristesse de perdre son fils, Kobe, à l’âge de 15 mois, en avril dernier. Francis Ngannou était de retour cette nuit dans la cage.
Avec force et courage, il a détruit son adversaire en un round. Le voilà nouveau champion PFL. En attendant de rencontrer le champion poids lourd de l’UFC (l’autre organisation phare) pour LE combat de MMA du siècle ?
« Je ne pense à rien d’autre qu’à mon fils Kobe. J’espère qu’on se souviendra de lui pour toujours. Merci à tous d’être venus. Sans lui, nous ne serions pas là ce soir, je suis là pour Kobe. » Les mots d’un père. Les mots d’un combattant de 38 ans, qui a encore puisé dans un mental hors norme pour s’imposer. Francis Ngannou est un homme différent, au parcours différent.
Renan Fereira, champion en titre, n’a pas fait le poids. Sous tous les angles, ce TKO au premier round est terrifiant de puissance et de domination.
Après quelques secondes pour se jauger et s’envoyer chacun un middle-kick de bucheron, la terreur franco-camerouraise a remis les pendules à l’heure. Pour ceux qui doutaient encore de sa capacité à revenir à si haut niveau, lui qui était parti se tester, en novice, en boxe anglaise face aux meilleurs du monde.
De quoi faire sourire lors superstar du PFL, Cédric Doumbé, commentateur d’un soir sur DAZN, dont il est l’image un peu partout en France.
La chaîne de streaming, déjà molestée par les fans de football, n’a pas réussi son coup de communication, samedi soir, car les abonnés français ont eu la désagréable surprise de voir que l’événement avec Francis Ngannou en main event était un pay-per-view (PPV)… Il fallait donc débourser 17 euros pour suivre la soirée en direct ! De quoi déclencher quelques commentaires acerbes sur les réseaux sociaux.
DAZN va devoir absolument retravailler sa communication et son approche du public français, qui se sent lésé, voire pris pour des pigeons.