Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, continue de transformer son entreprise en adoptant des positions politiques alignées sur celles du président élu Donald Trump. Après avoir assoupli les règles de modération concernant les contenus liés aux femmes et aux LGBTQ+ et supprimé le fact-checking indépendant, il a annoncé la fin des politiques de diversité et d’inclusion dans les embauches au sein du groupe. Cette mesure met un terme aux initiatives visant à promouvoir l’équité et la représentation des minorités dans l’entreprise.
Dans un podcast populaire animé par Joe Rogan, Mark Zuckerberg a défendu cette décision en expliquant vouloir privilégier une culture d’entreprise axée sur “la masculinité et l’agressivité”. Ces propos, en écho à la rhétorique de Donald Trump, s’inscrivent dans une ligne idéologique critiquant les programmes de diversité, qualifiés par le président élu de “racisme anti-blanc”.
En parallèle, Zuckerberg a intensifié son rapprochement avec l’administration Trump. Il a notamment nommé Joel Kaplan, un proche du président, au conseil d’administration de Meta, et promis un don d’un million de dollars pour l’investiture présidentielle. Ces gestes marquent une nouvelle étape dans une relation autrefois tendue, Trump ayant accusé Zuckerberg de censure et menacé de le poursuivre en justice.
Par ailleurs, Meta adopte désormais une politique de modération inspirée de X (anciennement Twitter), supprimant moins de contenus et s’appuyant sur un système de notes communautaires pour identifier la désinformation. Cette stratégie, selon Zuckerberg, vise à restaurer la “liberté d’expression” sur ses plateformes. Cependant, elle soulève des inquiétudes en interne, où certains employés dénoncent une dérive idéologique et un abandon des responsabilités éthiques.
Enfin, Zuckerberg a justifié ces changements par une volonté d’adapter Meta aux nouvelles attentes des utilisateurs, qui, selon lui, rejettent de plus en plus les médias traditionnels au profit de réseaux sociaux et de podcasts comme celui de Joe Rogan. Tout en saluant la vision protectionniste de Trump en faveur des entreprises technologiques américaines, Zuckerberg estime que cette évolution renforcera la compétitivité de Meta sur la scène internationale.
