La malchance. Satanée malchance. On peut se le dire quand il n’y a aucune autre explication. Pas avec ce PSG. Paris battu, Paris abattu. 4 points seulement en 4 journées de Ligue des Champions. Et ce, avant d’affronter le Bayern Munich ou Manchester City, des adversaires d’un autre calibre.
Le PSG réalise son pire parcours en Ligue des Champions de l’ère qatarie. Et Luis Enrique annonce en conférence de presse d’après-match que cela est dû à de « la malchance« . Il fallait oser.
Alors pourquoi les scénarios se répètent-ils si souvent ? Pourquoi avoir choisi de jouer sans attaquant ? Et de ne pas se pencher sur un buteur de surface pendant le mercato ?
« J’ai plus de 30 ans dans le football, je n’arrive pas à expliquer cela, c’est juste de la malchance« , ose-t-il. C’est pourtant tout un système qui est à revoir. Paris use et abuse de la possession de balle, même si cela ne lui fait pas se créer d’occasions nettes. Paris possède pourtant des ailiers incroyables et une forte capacité à jouer la transition. Mais non, l’attaque placée est privilégiée.
Comment parler de « malchance » quand votre joueur le plus dangereux s’appelle Achraf Hakimi, latéral droit. Forcément, on lui pardonne de ne pas être un buteur hors pair. Ce Paris-SG n’a aucun profil de joueur capable d’assurer un rendement prolifique devant le but. C’est un fait. Et c’est un choix qu’assumait jusque-là son entraîneur.
Les centres ne trouvent personne, les défenseurs centraux adverses se frisent les moustaches. Et quand Paris a enfin une occasion, c’est souvent pour un joueur pas habitué à se trouver dans de telles situations…
Paris ne peut pas soudainement se mettre à être efficace alors que l’effectif n’est composé d’aucun buteur fiable. Oui, face à une faible adversité, Paris va s’amuser, car ses dribleurs sont magiques. Mais dés que le niveau monte, c’est la catastrophe. Et cela s’est encore vu ce soir face à l’Atlético de Madrid de Diego Simeone.
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