Meta, la maison mère de Facebook et Instagram, a licencié une vingtaine de salariés pour avoir transmis des informations confidentielles à des personnes extérieures à l’entreprise, principalement des journalistes. Selon un porte-parole du groupe californien, d’autres licenciements pourraient suivre.
Ces employés avaient divulgué des détails internes concernant des produits ou des réunions, ce qui constitue une infraction aux règles de l’entreprise.
L’information, initialement révélée par The Verge, précise que ces sanctions font suite à une enquête interne. Par ailleurs, The Verge a aussi rapporté des propos tenus par Mark Zuckerberg lors d’une réunion avec ses employés fin janvier. Le PDG de Meta aurait exhorté ses équipes à “s’attacher la ceinture” pour une année “intense”, dénonçant les fuites d’informations et insistant sur la nécessité d’un “partenariat productif” avec le gouvernement américain pour défendre les intérêts du pays.
Depuis la réélection de Donald Trump, Zuckerberg semble vouloir se rapprocher du président, qui l’avait menacé l’an dernier de “prison à vie” pour l’avoir banni de Facebook après l’assaut du Capitole en janvier 2021. Le dirigeant de Meta a dîné à plusieurs reprises avec Trump, fait un don d’un million de dollars pour sa cérémonie d’investiture du 20 janvier et placé plusieurs de ses proches à des postes clés dans l’entreprise.
En parallèle, Meta a supprimé certains programmes en faveur de la diversité et mis fin à la vérification des faits sur ses plateformes aux États-Unis. Les règles de modération sur Facebook et Instagram ont été assouplies, permettant désormais davantage d’insultes et de discours excluant les femmes et les personnes LGBT+ des institutions.