La lutte contre la fraude dans les transports en commun franciliens s’intensifie

Entrevue 1

C’est un manque à gagner colossal pour Île-de-France Mobilités. Chaque année, 700 millions d’euros sont perdus en raison de la fraude dans les transports en commun en Île-de-France. Ce phénomène, qui touche aussi bien le métro que les bus et les RER, représente une menace financière majeure pour Île-de-France Mobilités (IDFM). La présidente de la région, Valérie Pécresse, a décidé d’accentuer la lutte contre les resquilleurs en mettant en place de nouvelles mesures de contrôle renforcées.

Pour tenter de limiter cette fraude massive, 50 équipes de contrôleurs supplémentaires seront déployées au quotidien dans les transports franciliens. Si le métro est concerné, les bus restent les plus touchés, notamment dans certains départements comme la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise. La ligne 356 détient un triste record, avec un taux de fraude atteignant 63 %, selon les données d’Île-de-France Mobilités.

Selon la RATP, 8 % des voyageurs ne paient pas leur titre de transport, un chiffre qui pèse lourdement sur l’équilibre financier du réseau. Face à ce constat, Valérie Pécresse veut intensifier les contrôles et les sanctions, tout en sensibilisant les usagers aux conséquences de la fraude.

Avec ces nouvelles mesures, IDFM espère réduire significativement le manque à gagner, financer l’amélioration du réseau et assurer une meilleure équité entre les usagers qui s’acquittent de leur ticket et ceux qui tentent d’y échapper.

Thumbnail