Serge Atlaoui, un ressortissant français âgé de 61 ans, condamné à mort en 2007 en Indonésie pour trafic de drogue, va être rapatrié en France après la signature d’un accord entre les deux pays.
Arrêté en 2005 dans un laboratoire clandestin de fabrication d’ecstasy près de Jakarta, Serge Atlaoui a toujours nié les accusations, affirmant qu’il était présent en tant que technicien et non impliqué dans le trafic de stupéfiants. Malgré ses protestations d’innocence, il a été condamné à mort en 2007, une peine confirmée après plusieurs appels rejetés.
Après des années de négociations entre la France et l’Indonésie, un accord a donc été signé permettant le transfert de Serge Atlaoui sur le sol français. Cet accord, salué par ses avocats et ses proches, est le fruit de discussions diplomatiques intensives menées dans un contexte où la peine de mort reste un sujet hautement sensible.
« C’est une lueur d’espoir pour Serge et pour sa famille, qui se bat depuis 20 ans pour obtenir justice », a déclaré son avocat.
En Indonésie, où la lutte contre le trafic de drogue est menée avec une sévérité extrême, cette affaire avait attiré l’attention médiatique internationale. La peine capitale de Serge Atlaoui n’a jamais été appliquée, grâce à des reports successifs, notamment sous la pression de la France et de plusieurs organisations humanitaires.
Cependant, son transfert en France ne signifie pas la fin de sa peine. Les modalités exactes de son incarcération en France restent à définir. Pour autant, pour sa famille, ce rapatriement est une étape cruciale :
« Enfin, nous allons pouvoir l’avoir près de nous. Nous n’avons jamais cessé de croire en lui. »
Le retour de Serge Atlaoui en France devrait avoir lieu dans les semaines à venir…