Ce vendredi, lors du procès devant les assises de l’Hérault, le parquet a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre la mère d’Amandine, 13 ans, morte en août 2020 dans des circonstances particulièrement tragiques. La justice accuse cette femme de violences extrêmes et de graves manquements ayant conduit à la mort de sa fille.
Pour rappel, Amandine, 13 ans, a été retrouvée morte à son domicile en août 2020. Les premières investigations avaient révélé un environnement familial marqué par la maltraitance et la violence. L’autopsie de l’adolescente avait mis en lumière de nombreuses blessures, dont certaines anciennes, témoignant d’un calvaire qui aurait duré plusieurs mois. La jeune fille a également été privée de nourriture…
Le parquet estime que la mère d’Amandine a été directement responsable de ces violences et de leur issue fatale. « Cette enfant a vécu dans un climat d’horreur et d’abandon », a déclaré l’avocat général lors de son réquisitoire.
Pour le ministère public, il ne fait aucun doute que la mère d’Amandine portait l’entière responsabilité de la situation :
« Amandine n’avait que 13 ans. Elle méritait protection, amour et sécurité. À la place, elle a connu un enfer quotidien. Les actes commis par sa mère sont d’une gravité absolue. »
Face à ces accusations, la défense de la mère s’est efforcée de mettre en avant des circonstances atténuantes. L’avocat de l’accusée a évoqué une vie marquée par l’instabilité, des traumatismes personnels et un isolement social extrême. Selon lui, sa cliente n’était pas en pleine possession de ses capacités, souffrant de troubles psychologiques non diagnostiqués.
Le verdict des jurés est attendu d’ici la fin de la journée…