L’attaquant du Real Madrid a répondu au chef de l’état estimant « qu’il n’est pas un exemple moralement ».
Une semaine après la sortie du livre Un Président ne devrait pas dire ça, les confidences de François Hollande continuent de faire des vagues. Dans les pages de l’ouvrage écrit par deux journalistes du Monde, le chef de l’état se livre sur sa vision de la société, abordant des thèmes comme la question de l’identité et l’Islam.
Mais le fan de ballon rond a également donné son avis sur le football français, affirmant, en juin 2012 : « Il n’y a pas d’attachement à cette équipe de France. Il y a les gars des cités, sans références, sans valeurs, partis trop tôt de la France ». Loin de s’arrêter à cette première confession, François Hollande avait attesté : « La Fédération, c’est pas tellement des entraînements qu’elle devrait organiser, ce sont des formations. C’est de la musculation de cerveau ».
Plus récemment, en mars 2016, le locataire de l’Élysée lâchera à ses interlocuteurs que Karim Benzema « n’est pas un bon exemple moralement », faisant référence à l’affaire de la sextape. Des critiques qui n’ont pas été appréciées par le principal intéressé. L’avant-centre madrilène a répondu mardi à François Hollande, affirmant qu’il avait été « bien élevé par ses parents » : « Que voulez-vous que je vous dise, si je ne suis pas un exemple, il y en peut-être d’autres gens qui le sont », a commenté Karim Benzema en zone mixte, après la victoire du Real Madrid contre le Legia Varsovie en Ligue des Champions (5-1). « Moi, je suis là, je joue au foot, je donne du plaisir aux gens et j’ai été bien élevé par mes parents », conclue-t-il.
Lundi, Zinedine Zidane avait déjà pris la défense de l’attaquant madrilène en jugeant les propos de François Hollande « dérangeants ».