Le 13 mars 2024, le jazz perdait l’un de ses plus grands guitaristes, Sylvain Luc, disparu brutalement à l’âge de 58 ans. Virtuose au style inimitable, il a marqué des générations de musiciens par son jeu subtil et inventif, mêlant influences jazz, classiques et basques. Moins d’un an après sa disparition, le Théâtre du Châtelet lui consacre une soirée spéciale ce samedi 8 février, dans le cadre du festival Le Châtelet fait son jazz. Une quarantaine d’artistes, dont Philip Catherine, Richard Galliano et Thomas Dutronc, seront réunis pour célébrer sa mémoire et revisiter ses compositions qui ont marqué l’histoire du jazz.
Au-delà de ce concert hommage, plusieurs clubs de jazz parisiens, notamment ceux de la rue des Lombards, s’associent à l’événement en programmant des soirées dédiées à Sylvain Luc. Du Sunside au Baiser Salé, les scènes résonneront de sa musique, témoignant de l’empreinte indélébile qu’il a laissée. Cet hommage parisien sera suivi d’une série de concerts à Bayonne, Marseille et dans plusieurs festivals estivaux, dont Jazz à Sète et les Nuits de la Guitare en Corse. Autant d’occasions de redécouvrir son génie musical et la sensibilité unique de son jeu.
Ses proches et collaborateurs témoignent de l’homme et de l’artiste qu’il était : un musicien à l’oreille exceptionnelle, un compositeur inspiré et un accompagnateur d’une finesse rare. Son ami Stéphane Belmondo souligne la profondeur de ses harmonies et son approche pianistique de la guitare, tandis que son épouse Marylise Florid-Luc évoque un artiste lumineux, dont la musique portait une joie profonde et communicative. Plus qu’un simple hommage, ces concerts sont une façon de prolonger son héritage et de faire vivre son art, toujours vibrant, toujours inspirant.