Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a officiellement annoncé sa candidature à la présidence des Républicains (LR), affirmant vouloir redonner à son camp une direction claire et un projet structuré. Dans un courrier adressé aux militants, il met en avant la nécessité d’« incarner » la droite pour en faire une force de gouvernement crédible et conquérante. Face à une situation politique mouvante, il se positionne comme un leader expérimenté, prêt à remettre son parti sur les rails de la victoire.
Retailleau insiste sur la dynamique retrouvée de la droite, qui a récemment remporté plusieurs scrutins locaux. Selon lui, la politique de fermeté qu’il défend au ministère de l’Intérieur répond aux attentes des Français et contribue à replacer les idées de droite au cœur du débat public. Il affirme que « la droite est de nouveau écoutée » et qu’elle doit désormais être prête à gouverner, avec un projet clair et assumé.
Loin des querelles d’appareil qui ont affaibli LR ces dernières années, Bruno Retailleau refuse de céder à la « guerre des chefs ». Il assure ne pas être candidat contre ses adversaires internes, mais pour une droite forte et unie. Sa volonté est de fédérer autour d’un programme cohérent et ambitieux, axé sur l’ordre, le mérite et l’autorité de l’État. « Je suis un homme de droite qui porte des convictions de droite », affirme-t-il sans détour.
Sa candidature s’inscrit dans une urgence politique : il considère que les Républicains doivent rapidement se structurer en prévision d’éventuelles élections anticipées. Retailleau veut bâtir une droite offensive, capable de répondre aux attentes des Français et de s’imposer face à une majorité présidentielle affaiblie et à une gauche radicalisée. Selon lui, repousser encore les décisions internes serait une erreur stratégique.
Ministre de l’Intérieur reconnu pour sa fermeté et sa clarté doctrinale, il se présente comme l’incarnation d’une droite qui assume ses valeurs et agit en conséquence. Son discours, axé sur la sécurité, l’autorité et la défense de l’identité nationale, correspond aux aspirations d’un électorat de plus en plus en demande de rigueur et de stabilité. Il veut donner aux militants un rôle central dans la refonte du parti, les engageant à prendre une part active aux décisions stratégiques.
En refusant les petites phrases et les polémiques internes, Bruno Retailleau trace un chemin de rassemblement et de discipline, nécessaire selon lui pour reconstruire la droite. Il entend mettre fin aux divisions et aux hésitations, en proposant un cap clair et une organisation modernisée. Il appelle les adhérents à le rejoindre dans cette ambition de redressement et à faire des Républicains la principale alternative crédible pour l’avenir du pays.
Avec cette candidature, Retailleau s’impose comme l’un des principaux acteurs de la recomposition politique de la droite. Son positionnement assumé, son expérience et sa vision stratégique pourraient lui permettre de relancer une formation affaiblie par des années d’errance. Il se donne pour mission de reconstruire un parti structuré, en ordre de bataille, capable de reconquérir le pouvoir dans un contexte où la droite a, selon lui, une carte majeure à jouer.
