Baignade dans la Seine : Anne Hidalgo l’a fait

17 juillet, 2024 / Service Actu / Politique

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a tenu sa promesse en se baignant dans la Seine ce mercredi matin, neuf jours avant le début des Jeux olympiques. Accompagnée de Tony Estanguet, président du comité d’organisation des JO, et de Marc Guillaume, préfet d’Île-de-France, Anne Hidalgo a plongé à proximité de l’Hôtel de Ville.

Pour cet événement, Anne Hidalgo a pris des cours de plongeon. La météo est favorable, avec du soleil, une eau à 20°C, et une diminution des bactéries et du débit du fleuve. Emmanuel Macron, qui avait également promis de se baigner, n’a pas été au rendez-vous, tandis que la ministre des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, s’est déjà baignée discrètement samedi dernier.

L’événement a suscité un grand intérêt médiatique, avec plus de 150 journalistes accrédités. Bien que cela puisse sembler anecdotique, ce geste est crucial pour les organisateurs des JO, qui ont fait de la dépollution de la Seine un pilier de leur candidature. Depuis 2016, 1,4 milliard d’euros ont été investis pour rendre le fleuve et son affluent, la Marne, baignables.

Les efforts comprennent la modernisation des stations d’épuration, le raccordement des péniches au tout-à-l’égout, et le ramassage des déchets plastiques. De plus, cinq ouvrages majeurs ont été construits, notamment un bassin de rétention des eaux pluviales et usées près de la gare d’Austerlitz.

Ces infrastructures visent à réduire à moins de deux jours la période pendant laquelle les épreuves en Seine ne pourraient pas se tenir après la dernière pluie, selon la préfecture. Les épreuves de triathlon, de natation marathon et de paratriathlon, prévues entre le 30 juillet et le 2 septembre, se dérouleront dans la Seine.

En août 2023, des répétitions de ces disciplines avaient été annulées en raison de la mauvaise qualité de l’eau. En cas de précipitations intenses, de l’eau non traitée peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les nouvelles infrastructures doivent empêcher. Le plan B consiste à reporter les épreuves de quelques jours, et le plan C prévoit de déplacer la natation marathon à Vaires-sur-Marne.

Hector M.