C’est une première en France et une avancée importante dans la lutte contre le VIH. Une femme atteinte du virus aurait été potentiellement guérie après avoir reçu une allogreffe de moelle osseuse à Marseille. Ce traitement exceptionnel fait d’elle la huitième personne dans le monde à entrer dans la catégorie très restreinte des cas de guérison documentée.
Ce progrès médical repose sur une greffe de moelle destinée initialement à traiter une autre pathologie, souvent un cancer du sang. Dans certains cas, le donneur possède une mutation génétique rare, appelée CCR5-delta32, qui rend les cellules résistantes à l’infection par le VIH. Cette intervention est extrêmement complexe et réservée à des cas très spécifiques, mais elle représente un espoir immense pour la recherche.
Les experts s’accordent à dire qu’il ne s’agit pas d’un traitement généralisable pour tous les patients atteints du VIH. Cependant, chaque guérison documentée ouvre la voie à de nouvelles perspectives, renforçant l’idée qu’il pourrait être possible, un jour, d’éradiquer le virus.
Pour rappel, le VIH touche encore plus de 38 millions de personnes dans le monde.