Anne Hidalgo plonge dans la Seine : Les meilleurs (et pires) détournements

18 juillet, 2024 / Entrevue

Chose promise, chose due. Anne Hidalgo a nagé dans la Seine. C’était l’événement de ce mercredi 17 juillet, tant il a été annoncé, rêvé, repoussé et décrié… La maire de Paris s’est baigné, en combinaison, avec le patron des Jeux Olympiques, Tony Estanguet.

Ce moment semblait tout aussi attendu que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques. L’enjeu de Paris 2024, c’était aussi de pouvoir se baigner dans la Seine ! Un Plan baignade initié depuis 10 ans, dans lequel l’État et les collectivités franciliennes ont injecté 1,4 milliards d’euros…

Près de 40 ans après la promesse de campagne – non tenue – de Jacques Chirac, Anne Hidalgo l’a fait. Non sans susciter énormément de moqueries…

Forcément, cela fait jaser sur les réseaux sociaux. Les internautes se moquent et détournent les images. Des parodies et blagues à n’en plus finir. « Les dents de la maire » est devenu un classique.

« On aurait pu construire 5 hôpitaux avec tout cet argent », tonnent les plus démagos. Pour d’autres, ces images d’Anne Hidalgo dans la Seine sont les images les plus chères de l’histoire de la télévision. Et du cinéma.

Beaucoup en sont à imaginer la peau d’Anne Hidalgo à la sortie de l’eau. Si les derniers tests l’ont validé comme potable, la majorité des messages sont ceux de gens assez dubitatifs et moqueurs. « La Seine est propre et prête pour les JO, j’invite tous les français à s’y baigner », certains pensaient voir Golum sortir de l’eau !

Le spécialiste du second degré, Le Gorafi, est allé encore plus loin, avec un article réveillant l’imaginaire collectif sur tout ce que l’on peut trouver dans la Seine : vélos, voitures, corps humains, armes, etc.

Pour le journaliste Jérôme Godefroy, cette date marquera un tournant dans l’histoire de la planète : 20 juillet 1969, Armstrong pose un pied sur la lune. 17 juillet 2024; Hidalgo ose un pied dans la Seine. Chacun se souvient précisément de ce qu’il faisait et où il était à ce moment-là. « One small plouf for a woman, a major splash for womankind. »