C’est une victoire politique majeure pour la droite française et un signal fort envoyé à ceux qui pensaient pouvoir profiter indéfiniment de la générosité de la République. Jeudi soir, dans une atmosphère tendue, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi portée par Les Républicains visant à durcir encore davantage le droit du sol à Mayotte. Ce vote, soutenu par la macronie et le Rassemblement national, marque une étape décisive dans la lutte contre l’immigration clandestine qui gangrène ce territoire français de l’océan Indien.
À Mayotte, le droit du sol n’est plus un passe-droit. Désormais, pour qu’un enfant né sur l’archipel puisse obtenir la nationalité française, ses deux parents devront être en situation régulière sur le sol français depuis au moins un an. Cette exigence met fin à des décennies de laxisme qui ont vu des milliers de migrants clandestins, souvent venus des Comores à bord de kwassas-kwassas, profiter des failles de notre système pour imposer une pression insoutenable sur les infrastructures locales.
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a salué cette avancée législative qu’il a qualifiée de « grande victoire dans la lutte contre une immigration incontrôlée ». Mais le ministre, conscient des enjeux nationaux, a aussi lancé un appel à ouvrir un débat public sur le droit du sol à l’échelle nationale. « Ce n’est pas seulement à Mayotte que cette question se pose, mais partout en France », a-t-il martelé, se disant favorable à une réforme de la Constitution et à une consultation des Français sur le sujet. Un référendum, potentiellement en 2027, pourrait permettre à la France de se défaire d’un mécanisme qui ne fait qu’attiser les flux migratoires et compromettre l’identité nationale.
À gauche, les cris d’indignation n’ont pas manqué. Les députés socialistes et insoumis ont dénoncé une « brèche ouverte » dans les principes républicains. Mais ces mêmes élus refusent de voir la réalité en face : à Mayotte, près de la moitié de la population est de nationalité étrangère, et des milliers de clandestins continuent d’affluer chaque année. Ce texte vient rappeler que la France ne peut pas être la terre d’asile de tous les miséreux du monde et que la souveraineté ne se négocie pas.
Alors que le Sénat devra prochainement examiner cette proposition de loi, il est temps de préparer la prochaine bataille : mettre fin au droit du sol sur l’ensemble du territoire national. C’est une question de survie pour notre nation. Comme l’a rappelé Marine Le Pen, il faut « faire cesser cet appel d’air de l’immigration clandestine » et rétablir le contrôle sur notre destin. Mayotte n’est qu’un début. La France doit prendre la voie du bon sens.