À une semaine du classico OM-PSG, le speaker parisien tente de faire taire les chants anti-marseillais
Certains y voient de l’homophobie, d’autres des insultes pures et dures, d’autres de la simple bêtise. À une semaine du classique du championnat de Ligue 1, OM-PSG, le Paris-Saint Germain recevait Strasbourg (4-2) au Parc des princes.
Et si les hommes de Luis Enrique ont passé une soirée plutôt tranquille, l’emportant 4 buts à 2, après avoir toujours mené, les Ultras du Collectif Ultras Paris (CUP) se sont faits remarquer.
Comme avant chaque grand rendez-vous face à l’ennemi marseillais, les fans les plus bruyants se sont fait entendre. Sauf qu’hier soir, le speaker parisien a choisi de faire des remontrances au public…
À deux reprises, Hervé Koller, speaker d’un soir après le départ à la retraite Michel Montana, a tenté de calmer le CUP en tribune Auteuil. Résultat ? Des sifflets nourris. Et ils ont redoublé d’effort pour chanter leur haine de l’Olympique de Marseille.
Le speaker a rappelé que le club luttait contre toute forme d’homophobie et de racisme, comme pour montrer patte blanche envers les instances. Des instances qui décident par moment de sanctionner des chants dans certains stades, parfois non… Aucune logique. Et donc totale incompréhension des supporters.
Pour ceux qui se demandent à quoi peuvent ressembler ce genre de chants… Voilà un résumé, une courte partie, parmi tant d’autres : « Les Marseillais sont des p*d*s, des fils de p***, des enc****. Rabiot, nique ta m***. » Du meilleur goût…
Eux pensent participer à un folklore sportif, fait de chambrages et de chants irrespectueux mais bon enfant. Les instants, les commissions, le monde politique et associatif, lui, y voit de l’homophobie, du racisme et de l’appel à la haine… Deux camps assez irréconciliables, sauf à les réunir concrètement pour trouver des solutions.
À noter qu’Adrien Rabiot, formé au PSG mais désormais joueur de l’OM, en a aussi pris pour son grade… Au passage… Les retrouvailles de dimanche prochain s’annoncent bouillantes.