Des sources au sein du mouvement Hamas ont annoncé, ce mercredi, qu’elles remettraient quatre corps de otages israéliens demain, jeudi, en échange de la libération de plus de 600 Palestiniens.
Plus tôt dans la journée, une source égyptienne bien informée a indiqué que les médiateurs étaient parvenus à un accord pour la libération de tous les détenus palestiniens qui devaient être libérés samedi, en même temps que la remise des restes de 4 otages israéliens sous supervision égyptienne.
La source n’a pas précisé de date pour la libération des détenus, selon l’agence de presse « Reuters ».
Dans le même contexte, les « Brigades al-Nasser Salah al-Din » ont annoncé sur leur chaîne Telegram, ce mercredi, qu’elles remettraient les restes de l’otage israélien Ohad Yahloumi, demain jeudi. Les « Brigades al-Nasser Salah al-Din » sont une faction palestinienne armée à Gaza alliée au mouvement « Hamas ».
Le corps d’Ohad est l’un des 4 corps que « Hamas » devrait remettre dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza.
Le mouvement « Hamas » avait déclaré hier qu’il était parvenu, lors d’une visite au Caire, à un accord pour résoudre le retard dans la libération des détenus palestiniens. Le mouvement a précisé sur Telegram : « Un accord a été trouvé pour résoudre le problème du retard dans la libération des prisonniers palestiniens qui auraient dû être libérés lors de la dernière étape, avec la remise simultanée des corps des otages israéliens convenus lors de la première phase, ainsi que des femmes et des enfants palestiniens en échange ».
Concernant le cessez-le-feu, « Hamas » a déclaré que la délégation dirigeante du mouvement, présidée par Khalil al-Hayya, avait confirmé « un engagement total et rigoureux à tous les termes et phases de l’accord ».
Une crise avait éclaté concernant la libération de plus de 600 Palestiniens, retardée par Israël, qui accusait « Hamas » de violer l’accord en organisant des cérémonies lors de la remise des otages israéliens à Gaza. Le communiqué de « Hamas » a souligné qu’il avait évité une crise qui aurait pu entraîner l’effondrement du cessez-le-feu fragile. Aucune réaction n’a encore été émise par Israël.
Le communiqué de « Hamas » a indiqué que « des discussions avaient eu lieu sur la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers, et que des négociations pour la deuxième phase étaient envisagées ».
Des responsables israéliens ont indiqué, mardi, qu’Israël envisageait de prolonger la première phase du cessez-le-feu, d’une durée de 42 jours, dans le but de récupérer les otages restants, au nombre de 63, tout en reportant la discussion sur l’avenir de la bande de Gaza pour le moment.
La première phase de l’accord, conclu avec le soutien des États-Unis et la médiation de l’Égypte et du Qatar, doit prendre fin samedi prochain, le 1er mars. Il n’est pas encore clair ce qui suivra.
