Lors de sa visite au palais présidentiel de Baabda, Morgan Ortagus, l’envoyée spéciale adjointe des États-Unis pour le Moyen-Orient, a déclaré que la participation du Hezbollah au futur gouvernement libanais constituait une “ligne rouge” pour Washington. Elle a affirmé que “la fin du règne de terreur du Hezbollah au Liban et dans le monde entier a commencé et est terminée. Le Hezbollah ne doit pas faire partie du futur gouvernement!»
Ces déclarations interviennent alors que le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, s’efforce de former un nouveau gouvernement. Cependant, des désaccords persistent, notamment en raison de l’insistance du président du Parlement, Nabih Berri, allié du Hezbollah, à nommer tous les ministres chiites. Cette situation a retardé l’annonce du nouveau cabinet.
Pour rappel, le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, en vigueur depuis novembre 2024, a été prolongé jusqu’au 18 février 2025. Cette prolongation vise à permettre le retrait complet des troupes israéliennes du sud du Liban et le déploiement de l’armée libanaise dans cette région. Les États-Unis se sont engagés à veiller au respect de cette échéance.