Ile-de-France : pollution, encore !

Entrevue 1

Face à un épisode de pollution persistant aux particules fines, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a ordonné une réduction des vitesses maximales autorisées en Ile-de-France ce mercredi 5 mars, de 5 h 30 à minuit. Sur les axes concernés, les automobilistes devront rouler à 110 km/h au lieu de 130, à 90 km/h au lieu de 110, et à 70 km/h au lieu de 90 ou 80 km/h.

Cette mesure vise à limiter les émissions de polluants dans l’atmosphère, alors que la région connaît un épisode marqué de pollution attribué principalement au chauffage au bois et au trafic routier, conjugués à des conditions météorologiques peu favorables à la dispersion des polluants. En complément, l’usage des chauffages individuels au bois d’appoint ou d’agrément a également été interdit.

La mise en place d’abaissements de vitesse en réponse aux pics de pollution devient de plus en plus fréquente en France. Ces dernières semaines, des mesures similaires ont été appliquées dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Haute-Garonne ou encore l’Oise.

À Paris, une nouvelle file réservée au covoiturage et aux transports en commun a été instaurée sur le périphérique parisien ainsi que sur des portions des autoroutes A1 et A13 depuis le 3 mars. Cet aménagement, qui avait été testé durant les Jeux olympiques de 2024, fait partie du plan climat 2024-2030 de la capitale visant à réduire son empreinte carbone d’ici 2050. Il s’inscrit dans la volonté de transformer le périphérique parisien en « boulevard urbain », accompagnée par l’abaissement définitif de la vitesse maximale de 70 km/h à 50 km/h, appliqué depuis le 1er octobre dernier.

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