TGV M : une révolution prévue pour début 2026 malgré des défis techniques

Entrevue 1

Le futur train à grande vitesse de la SNCF, le TGV M, est en pleine phase de tests avant son lancement prévu pour début 2026. Conçu pour offrir une expérience de voyage optimisée et plus respectueuse de l’environnement, il doit encore surmonter plusieurs obstacles techniques et réglementaires avant d’entrer en service.

Depuis 2023, le TGV M est soumis à une batterie d’essais sur le réseau ferroviaire national afin de démontrer sa fiabilité et sa capacité à rouler à 320 km/h en service commercial. Ces tests sont indispensables pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché, qui sera délivrée par l’Agence européenne des chemins de fer (ERA), sous la supervision de l’Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF). La SNCF et Alstom espèrent que cette procédure d’homologation débutera en septembre 2025, mais Les Échos soulignent le défi que représente ce calendrier serré. La validation finale pourrait prendre jusqu’à cinq mois, ce qui laisse peu de marge de manœuvre avant la mise en service annoncée.

Malgré ces contraintes, la SNCF maintient son ambition d’une entrée en service début 2026. Pour respecter ce calendrier, une task force dédiée a été mise en place afin d’accélérer les différentes étapes du projet. Avec un investissement de 3,5 milliards d’euros pour 115 rames commandées, le TGV M incarne la nouvelle génération de trains à grande vitesse. Il promet une consommation énergétique réduite, une plus grande capacité d’accueil et une accessibilité améliorée.

Si les premières rames seront livrées entre 2025 et 2026, la production montera en puissance avec un rythme prévu de 12 unités par an à partir de 2027. Initialement attendu pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, le TGV M devra encore patienter avant de transformer durablement le paysage ferroviaire français.

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