La commission d’expulsion de l’Hérault a rendu, ce mercredi, un avis favorable à l’expulsion de l’influenceur algérien Boualem Naman, alias « Doualemn ». Cette décision intervient après son refoulement par l’Algérie en janvier dernier, un incident qui avait contribué à tendre les relations entre Paris et Alger.
Condamné à cinq mois de prison avec sursis pour « provocation non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit », en raison d’une vidéo où il appelait à s’en prendre à un opposant au pouvoir algérien, Doualemn s’était vu retirer son titre de séjour et expulser vers l’Algérie. Toutefois, les autorités algériennes l’avaient immédiatement renvoyé en France, déclenchant une crise diplomatique. Après une annulation de son obligation de quitter le territoire (OQTF) par le tribunal administratif de Melun, la procédure a été relancée avec un débat contradictoire, menant à cette nouvelle décision. Son avocate a dénoncé un choix politique et annoncé son intention de contester toute expulsion devant la justice.