Réduire les calories pourrait éviter aux femmes enceintes atteintes de diabète d’avoir des injections d’insuline

Entrevue 1

Une étude récente suggère qu’un régime faible en calories pourrait permettre aux femmes enceintes souffrant de diabète gestationnel d’éviter les injections d’insuline pour réguler leur état.

Le diabète gestationnel touche de nombreuses femmes pendant la grossesse, car les hormones supplémentaires rendent parfois l’utilisation de l’insuline par le corps moins efficace.

Si ce diabète n’est pas traité, il peut entraîner des complications graves pour la mère et l’enfant, telles que l’hypertension et un poids de naissance élevé, augmentant ainsi les risques pendant l’accouchement ou les césariennes.

Le traitement du diabète gestationnel inclut souvent des modifications alimentaires, de l’exercice et une surveillance de la glycémie, mais certaines femmes peuvent avoir besoin de médicaments comme la metformine ou de l’insuline.

L’étude, dirigée par des chercheurs des universités de Leicester et de Cambridge, a impliqué 425 femmes enceintes, toutes présentant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25.

L’IMC est calculé en divisant le poids en kilogrammes par la taille en mètres. Un IMC compris entre 25 et 30 indique un surpoids.

Les participantes ont été divisées en deux groupes, chacun suivant un régime différent de la 29e semaine de grossesse jusqu’à l’accouchement.

Les deux groupes ont reçu des boîtes de repas hebdomadaires comprenant des repas de petit déjeuner, déjeuner, dîner et des en-cas pour s’assurer qu’elles respectaient leur régime alimentaire.

Le groupe 1 recevait 2000 calories par jour, tandis que le groupe 2 en recevait 1200. Les repas étaient composés de 40 % de glucides, 25 % de protéines et 35 % de graisses.

Les chercheurs n’ont observé aucune différence entre les groupes en termes de perte de poids, les participantes des deux groupes ayant perdu en moyenne 3 kg dans les derniers mois de leur grossesse.

Cependant, les femmes ayant suivi un régime à faible teneur en calories étaient moins susceptibles de nécessiter des injections d’insuline pour gérer leur taux de sucre sanguin.

Les chercheurs estiment que cette approche pourrait éviter le recours à l’insuline pour des milliers de femmes atteintes de diabète gestationnel.

Bien que le diabète gestationnel disparaisse généralement après la naissance, il augmente le risque de développer un diabète de type 2 plus tard dans la vie.

Ce problème touche une grossesse sur sept.

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