De nombreuses personnes perdent de la masse musculaire en vieillissant. L’atrophie musculaire est associée à une diminution significative de la masse et de la force musculaires, augmentant ainsi le risque de chutes, d’hospitalisation et de décès prématuré, selon le journal New York Post.
Des chercheurs de l’université Rutgers aux États-Unis, ainsi que d’autres universités, ont découvert une approche simple et savoureuse pour préserver les muscles, en complément de l’exercice physique et d’une alimentation riche en protéines : le raisin.
John Pezzuto, chercheur principal de cette nouvelle étude et doyen de la faculté de pharmacie et des sciences de la santé à l’université Western New England aux États-Unis, a déclaré : « Cette étude apporte des preuves solides que le raisin a la capacité d’améliorer la santé musculaire au niveau génétique… Étant donné son importance et sa large disponibilité, il serait intéressant d’explorer à quelle vitesse ces changements peuvent être observés lors d’essais cliniques sur l’homme. »
Les États-Unis consomment chaque année de grandes quantités de raisin. Ce fruit sucré est une bonne source de fibres, de vitamines, de minéraux et de composés phytochimiques, offrant des bienfaits potentiels pour le cœur, les reins, les yeux, la peau et le système digestif.
Les auteurs de cette nouvelle étude ont découvert que la consommation de l’équivalent de deux portions de raisin par jour modifie plus de 20 000 gènes chez les souris âgées, influençant ainsi considérablement la manière dont leurs muscles génèrent de l’énergie pour fonctionner.
Grâce au raisin, les niveaux des gènes associés à la masse musculaire de base ont augmenté, tandis que ceux liés à la dégradation musculaire ont été réprimés. Selon l’étude, les souris femelles ont bénéficié d’effets plus importants que les mâles.
Les souris ont consommé un régime contenant 5 % de poudre de raisin, ce qui équivaut à environ une tasse et demie de raisin frais pour un être humain.
L’équipe de Pezzuto prévoit d’étudier plus en détail les mécanismes et les raisons de ces modifications génétiques, ainsi que la possibilité de les reproduire chez l’homme.
En attendant, d’autres aliments peuvent également contribuer au développement et au maintien des muscles, notamment les viandes maigres, le poisson, les œufs, le yaourt, le quinoa, les haricots et le lait.
