C’est une interview rare et un coup de maître pour Sept à Huit. Ce dimanche, le programme phare de TF1 accueille Bill Gates dans le “Portrait de la semaine”, une exclusivité française à l’occasion des 50 ans de Microsoft et de la publication de son autobiographie Code Source : mes débuts (Flammarion). L’ancien magnat de la tech, philanthrope et visionnaire, s’exprime sans détour sur son parcours, sa fondation et les grands enjeux du monde actuel, de Donald Trump à Elon Musk en passant par l’intelligence artificielle.
Loin des projecteurs, Bill Gates revient d’abord sur son enfance et le rôle déterminant de sa mère, qui lui inculqua très tôt l’idée que la fortune devait servir un but supérieur. Il raconte comment, dès l’enfance, son esprit fonctionnait à un rythme différent des autres et comment, à 20 ans, il fonda Microsoft avec Paul Allen, révolutionnant le monde de l’informatique. De ses premiers succès aux polémiques qui ont jalonné son parcours, il se livre avec franchise, reconnaissant l’impact colossal de son entreprise sur la transformation numérique du monde.
L’échange glisse rapidement vers la politique et la technologie. Bill Gates observe avec une distance mêlée d’inquiétude le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. S’il a soutenu Kamala Harris lors de la campagne présidentielle, il sait que sa Fondation doit désormais composer avec la nouvelle administration. Pragmatique, il souligne la nécessité de travailler avec le gouvernement américain, tout en laissant entendre, entre les lignes, ses réserves sur le programme de l’ancien président.
Sur l’intelligence artificielle, Bill Gates se montre à la fois enthousiaste et préoccupé. Selon lui, ce sujet explosif dominera la prochaine élection présidentielle aux États-Unis. Contrairement à Elon Musk, qu’il accuse de populisme et de chercher à déstabiliser la politique mondiale, il plaide pour une régulation stricte des avancées technologiques. Loin de l’image du génie solitaire, il met en garde contre les dérives potentielles d’une IA laissée sans contrôle, insistant sur l’urgence d’un encadrement international.
Rodé aux interviews, Bill Gates apparaît calme, posé, presque imperturbable. Son sourire est moins rare qu’on pourrait l’imaginer, son regard perçant trahit une intelligence affûtée. Dans cet échange d’une trentaine de minutes, il navigue avec habileté entre confidences et diplomatie, ne laissant rien au hasard. Un entretien exclusif à suivre ce dimanche soir sur TF1, où l’on découvrira un Bill Gates plus humain, toujours visionnaire, conscient des bouleversements à venir et prêt à peser encore sur l’avenir du monde.
