Lancée récemment, l’application mobile “Akha” suscite une vive controverse. Cette plateforme permet à ses utilisateurs de signaler en temps réel la présence de contrôleurs dans les transports en commun parisiens, tels que le métro ou le RER. Présentée comme un outil pratique pour éviter des amendes, elle est dénoncée par Île-de-France Mobilités et la RATP, qui y voient une menace pour la sécurité de leurs agents.
Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités, a annoncé son intention de porter plainte contre les concepteurs de l’application. “Cette initiative encourage l’incivisme et met en danger nos équipes sur le terrain”, a-t-elle déclaré. Du côté des syndicats, l’inquiétude grandit face au risque d’agressions potentielles, amplifié par la localisation précise des contrôleurs partagée sur la plateforme.
Si l’application attire déjà des adeptes parmi les usagers mécontents du prix des amendes, elle ouvre un débat plus large sur les limites de la technologie face aux règles collectives. La bataille juridique qui s’annonce pourrait bien déterminer l’avenir d’Akha.