Selon une étude menée en Chine, un petit-déjeuner riche en calories pourrait avoir un effet protecteur contre la dépression chez les personnes souffrant de maladies cardiaques.
Des chercheurs de l’université de Harbin ont mis en avant une relation de plus en plus évidente entre les troubles cardiovasculaires et la dépression. Ils ont également souligné que l’alimentation joue un rôle clé dans l’atténuation des symptômes dépressifs chez ces patients.
Cette recherche, publiée dans la revue BMC Psychiatry, s’appuie sur l’analyse des données de santé d’environ 32 000 participants, en tenant compte de leurs habitudes alimentaires. Parmi eux, environ 3 500 étaient atteints de maladies cardiaques et près de 550 souffraient de dépression.
Les résultats ont révélé que les nutriments essentiels, tels que les protéines et les glucides, n’augmentent pas le risque de dépression. En revanche, modifier la répartition des apports caloriques en favorisant un petit-déjeuner plus consistant au détriment du dîner pourrait être bénéfique.
Les chercheurs, cités par HealthDay, ont insisté sur le fait que le moment où l’on consomme ses repas est aussi important que leur composition. Ils recommandent donc d’harmoniser l’apport énergétique avec les rythmes biologiques individuels afin de réduire le risque de dépression.