« 3-0, ici c’est Paris« … Le match OM-PSG a plus que satisfait les supporters du Paris-Saint Germain. Le PSG n’a fait qu’une bouchée de Marseille (0-3).
Si bien qu’Arthur Fils, engagé au Rolex Paris Masters cette semaine, a saisi l’occasion de sa victoire contre Marin Cilic (7-6, 6-4) pour réaliser une drôle de dédicace sur la caméra d’Eurosport.
Drôle, pas pour tout le monde. Les Marseillais n’ont pas dû apprécier… Il a choisi son camp. Place au deuxième tour du tournoi : Arthur Fils affrontera mardi l’Allemand Jan-Lennard Struff.
Des scènes que l’on n’aime pas voir. Ni dans un stade, ni ailleurs. Tentative d’intimidation, harcèlement et insultes. Tout ça pour du football.
Un pseudo-supporter de l’OM s’est amusé à se filmer juste avant la rencontre OM-PSG, dimanche, depuis l’Orange Vélodrome, invectivant l’humoriste Paul de Saint Sernin (DAZN).
« Tu fais rire dégun, frérot, est-ce que tu t’entends un peu ?« , lui hurle cet homme du premier rang, en lui faisant un doigt d’honneur. L’humoriste tente de désamorcer la situation mais face à la bêtise humaine, il repart bredouille. Oui, les supporters de Marseille sont des passionnés, oui ils ont leur club dans le club plus que tout. Mais quand même. Où est le respect ?
En faisant le choix de faire venir en bord terrain à Marseille Paul de Saint Sernin, DAZN savait que ça ne plairait pas forcément à certains supportes de l’OM. En effet, l’humoriste est un fervent défenseur du PSG. Sans tomber dans le supporterisme à l’antenne.
Mais de là à insulter et humilier le jeune homme… c’est d’une idiotie crasse. Si son humour ne vous plaît pas, est-ce si difficile de passer votre chemin ?
Ce n’est pas compliqué, Monsieur Letexier, l’arbitre du classico OM-PSG a mis fin à tout suspense dés la 20e minute de jeu en sortant un carton rouge improbable à Amine Harit, coupable d’un pied haut involontaire (et non dangereux) sur Marquinhos.
L’OM n’avait pas besoin de ça pour ne pas être au niveau et éprouvé de grandes difficultés face au PSG. Cette action de jeu les a encore enfoncé un peu plus…
Forcément, pluie de réactions sur les réseaux sociaux et dans les tribunes. Notamment Florent Sinama-Pongolle, l’ex-joueur de Liverpool, désormais consultant pour Canal+. Ce dernier s’est lâché sur X.
« Rouge scandaleux« , écrit-il dans la foulée de l’action ultra-litigieuse. Ce à quoi lui répond l’ex-attaquant marseille Pierre-Emerick Aubameyang, « il a niq** le match, c’est une dinguerie« .
Cet échange illustre bien l’avis de milliers de supporters, déçus par le scénario bien fade de ce classico OM-PSG (0-3).
Pour revoir l’action du carton rouge ultra-sévère, c’est ici sur DAZN.
Dans un match à sens unique, le Paris-Saint Germain n’a jamais été inquiété, ce dimanche soir, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire nette 0-3 face à des Marseillais sans solution et pas aidés par l’arbitrage. M. Letexier a mis fin à tout suspense en excluant Amine Harit de façon assez injuste dés la 20e minute…
On s’attendait à un énorme choc, un classico passionnant, un PSG bousculé… Rien de tout cela ne s’est passé à l’Orange Vélodrome, ce dimanche soir. Face à un PSG sérieux sans être génial, l’OM n’as pas existé. Paris continue, comme depuis 2011, de ne pas perdre en territoire ennemi.
Luis Enrique avait réfléchi à une petite surprise : positionner Ousmane Dembélé en liberté, dans l’axe, et exiler Kang-In Lee à droite, une nouvelle fois à un poste qui n’est pas tout à fait le sien. Le numéro 10 parisien empêche également Pierre-Emile Hojbjerg, le maître à jouer marseillais, de s’exprimer.
Force est de constater que ce choix a été payant. Dés les premières secondes, le positionnement d’Ousmane Dembélé sème le trouble dans l’arrière-garde olympienne déjà fébrile. Puis à la 6e minute de jeu, un centre venu de la gauche, mal dévié par Geronimo Rulli, permet à Joao Neves d’ouvrir le score. L’OM prend déjà l’eau.
Dés lors, on comprend que la soirée va être longue pour les Marseillais… Les Phocéens ont toutes les peines du monde à passer le milieu de terrain.
Sur un renvoi plein axe dans le rond central, Amine Harit ne voit pas Marquinhos jaillir. Il lève son pied pour contrôler le ballon mais heurte le défenseur brésilien. Ce qui aurait dû être un carton jaune logique est en fait à la surprise générale un carton rouge direct. Monsieur Letexier se fait inutilement remarquer. Et met fin à tout suspense. Il tue le spectacle. La LFP devrait de toute urgence se pencher sur la question et donner des consignes pour prioriser le spectacle. Clairement. Un rouge totalement superflu…
Beaucoup de supporters quittent déjà le stade… Triste soirée pour le football français, le sommet a accouché d’une souris.
Leonardo Balerdi, une nouvelle fois fébrile et fautif, va alors marquer un but contre son camp proche du gag… Il tend son pied en toute inutilité, suite à un centre sans danger. Et dévie le ballon dans son propre but (0-2, 26e). C’est la totale.
Avant la pause, Marseille encaisse un troisième but synonyme d’humiliation. Bradley Barcola est à la conclusion d’un centre en retrait, consécutif à une action encore brouillonne de la défense marseillaise (0-3, 40e).
Marseille avait des atouts à faire valoir. Ils ont complètement coulé dés l’entame. On savait la défense de Roberto De Zerbi forcément en difficultés, tant elle est régulièrement à la peine, mais là, ce fut dans les grandes largeurs.
Et ce, alors même que le PSG, toujours sans attaquant de pointe, n’a rien montré d’exceptionnel. Avec un avant-centre et un peu plus d’efficacité, Paris aurait pu l’emporter avec un écart bien plus large…
La seconde période fut un long somnifère, digne des pires films du dimanche soir.
Paris fait la belle affaire de cette 9e journée. Avec la défaite de Monaco à Nice (2-1), le PSG est seul leader. L’OM, lui, regarde désormais dans le rétroviseur. Lille, vainqueur 0-2 à Lens, affiche ce soir le même nombre de points.
Mercredi cinéma. Sortie du film 4 Zéros, suite de 3 Zéros, plus de 20 ans après. Dans les coulisses du football, Fabien Onteniente revisite la comédie footballistique et convie énormément de guests : de Paul Pogba à Stomy Bugsy, de Rolland Courbis à Mohamed Henni, du collectif La Lucarne à Bradley Barcola (PSG), ils sont nombreux à avoir rejoint le cast pour parfois quelques secondes à l’écran.
C’est une première pour eux, Olivia et Rolland Courbis ensemble sur grand écran. Pas dans la même scène, certes, mais dans le même film. Père et fille, réunis. Un moment forcément magique pour eux.
Entrevue a pu s’entretenir avec la famille Courbis, chez eux, à Paris, pendant près de 30 minutes. Séquence chaleureuse et amicale. Avec le plein d’anecdotes.
Thibaud Vézirian. Dans 4 Zéros, tu interprètes une joueuse de football des Haricots d’Arpajon… Tu viens pourtant de la danse, comment tu as pris des leçons de football avec papa ?
Olivia Courbis. Fabien Onteniente m’a dit, « ok, c’est bon, tu as réussi tes essais, tu feras Bip Bip !‘. J’ai demandé à mon père comment commencer à jouer au foot. Et j’ai dit à Fabien de me donner une réponse rapidement, car le tournage était dans un mois et demi. Lui s’imaginait que j’avais sûrement déjà joué au foot, que c’était de famille… Pas du tout. Je n’avais jamais joué au foot ! On m’a mis en contact avec Fabrice Abriel (l’actuel entraîneur du PSG féminin) et je suis allé auprès des filles de Fleury pendant 3 semaines. A la fin du mois, je savais conduire la balle. Mais pendant le tournage, Fabien me demande des passements de jambes ! J’ai regardé Fabrice Abriel d’un air un peu étonné… Il m’a dit de faire des slaloms. Fabien a hurlé (elle rit) ‘qu’est-ce qui se passe ?’. En 3 semaines, je ne pouvais pas devenir Mbappé ou en Pogba, c’est dans le thème du film…
T.V. Rolland, voir sa fille en footballeuse, ça fait quoi ?
Rolland Courbis. Quand il y avait du football féminin il y a 23 ans dans 3 Zéros, c’était presque de l’anticipation. Désormais, c’est devenu quelque chose de tout à fait naturel. On est habitué.
T.V. Olivia, cette scène face à face avec Isabelle Nanty, c’était comment ?
OliviaCourbis. C’est une femme incroyable. J’ai eu deux jours de tournage avec elle. On a commencé par me filmer moi, elle m’a tellement donné de force hors caméra. C’était dingue.
T.V. Vous n’avez donc pas joué de scène père-fille. On se croise quand même au cours d’un tel tournage ?
OliviaCourbis. Oui et non, uniquement quand je lui ai fait réviser ses textes !
RollandCourbis. Je crois que ça été le moment le plus pénible ! Elle ne laissait rien passer. Si j’oubliais un petit mot ou quoi que ce soit, hop, elle voulait que je refasse la totalité.
OliviaCourbis. L’improvisation ne vient que quand tu es carré. La liberté ne vient que si tu maîtrises totalement ton texte.
T.V. Comédien, consultant, entraîneur, joueur… Il y a des similitudes ?
Rolland Courbis. Quand on est coach, ou même joueur, pour obtenir un penalty, il faut aussi être un bon comédien. Sans plaisanter, dans lapréparation d’un match, un entraîneur doit aussi se muer en comédien afin de motiver les troupes.
L’intégralité de l’interview est à retrouver ci-dessous sur YouTube.
« Il avait inventé Photoshop déjà à l’époque« , confie sa fille Olivia, avec un grand sourire. Père et fille, Rolland et Olivia, réunis pour la promo du film 4 Zéros, qui sort en salles ce mercredi.
En toute fin d’interview, Rolland Courbis aborde rapidement une anecdote au sujet de sa carrière de joueur. Bien qu’il soit désormais connu et reconnu en tant que consultant sur RMC et La Chaîne L’Equipe, il a eu auparavant une très belle carrière d’entraîneur et de joueur.
En 1973, une toute autre époque du football, où, en Grèce, seuls les joueurs grecs pouvaient y évoluer, le championnat local cherche alors à se renforcer coûte que coûte. Et certains recruteurs parcourent l’Europe pour voir si certains noms ressemblant aux noms grecs n’auraient pas de vraies origines grecques… Courbis ? Pourquoi pas…
Rolland Courbis a alors cherché autant que possible des origines grecques…
Dans l’émission Le Dèj Foot, en direct entre 12h30 et 14h30 chaque jour, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian fait le point sur l’actualité football, en totale interaction avec les viewers de Twitch, X, TikTok ou Kick.
Ce lundi, en abordant la victoire du PSG face à Strasbourg (4-2), samedi soir au Parc des Princes, impossible de ne pas en venir à l’avant-classico de dimanche, OM-PSG.
Pour faire monter la tension, les supporters du Collectif Ultras Paris (CUP) ont trouvé bon de chanter leur haine des Marseillais. Avec des mots renvoyant à de l’homophobie, notamment. Et ils n’ont surtout pas arrêté de chanter quand le speaker du club leur demandait de calmer leur ardeurs…
Fin connaisseur des coulisses du monde du football, Thibaud Vézirian estime « qu’il ne faut pas tout mélanger« , que « les mots n’ont pas le même sens pour tous« .
« Quand tu appelles quelqu’un ‘frère’, c’est rentré dans le langage courant alors que ce n’est pas ton frère de sang du tout. Quand un Ultra insulte quelqu’un de ‘pédé’, il se moque de la sexualité de son ennemi sportif, c’est une insulte comme une autre. Il ne faut pas chercher plus loin. En revanche, si des personnes homosexuelles sont violentées, discriminées ou autre dans une tribune de football, oui il faut agir et vite. Avec des sanctions exemplaires. Certes, ces chants sont condamnables mais il faut comprendre le folklore du football, l’animosité exacerbée, le défouloir sociale que c’est, avant de sanctionner à tout va…«
Il poursuit : « Les sanctions ne changent rien, ne modifient en rien les comportements. C’est absurde. Il vaut mieux éduquer. Parlez nous plutôt du fichier des interdits de stade : qui le gère, où est-il, à quoi sert-il ? À rien. Les révélations réalisées à ce sujet n’ont fait aucun écho ou presque… «
Alors, êtes-vous d’accord avec Thibaud Vézirian ou pro-sanctions ? La tribune Auteuil pourrait donc être à nouveau victime d’un huis-clos. Alors même que des chants insultants et « homophobes » sont entendus dans presque tous les stades chaque week-end…
Pas photo. L’OM a fait cavalier seul, ce dimanche soir, en clôture de la 8e journée de Ligue 1. Montpellier prend une nouvelle claque (0-5) et devient lanterne rouge. De l’autre côté, tout va bien, une excellente préparation pour les Olympiens avant de recevoir le leader parisien pour le classico, dimanche prochain.
Pierre-Emile Højbjerg est un joueur d’immense classe. Chaque match, il le montre un peu plus. Et le public de Ligue 1 a donc le plaisir de voir le Danois évoluer dans le championnat de France. L’OM s’est offert un taulier, avec la venue de l’ex-joueur de Tottenham. Il joue simple, il se place bien, il rythme le tempo de l’équipe et désormais, il marque.
Dans un 4-3-3 différent de d’habitude, avec Pol Lirola et Ulisses Garcia titulaires, l’équipe de De Zerbi incorpore Adrien Rabiot, présent sur la pelouse pendant 90 minutes.
Marseille s’est offert une soirée paisible en ouvrant le score très vite, via Elye Wahi, l’ex-attaquant montpelliérain (0-1, 3e). Intéressant dans le jeu, mobile, altruiste et généreux, l’ex-lensois a été dans tous les bons coups.
À 0-1, la seule vraie grosse occasion des locaux a fait basculer le match contre eux. Comme souvent dans le football, quand vous ratez le coche, vous le payez cher derrière. C’est ce qu’il s’est passé.
La frappe contrée d’Arnaud Nordin oblige Geronimo Rulli a un arrêt sensationnel. En reculant, il devie le tir sur sa barre transversale, le Nigérian Akor Adams, excentré et surpris, a suivi mais manque le cadre…
Pas toujours heureux dans ses choix de jeu, Amine Harit s’offre des statistiques intéressantes avec ce but clé pour l’OM. Celui du 0-2, suite à un bon contrôle en pleine surface. Sa deuxième réalisation de la saison.
Marseille ne s’arrête pas là. Toujours avant la pause, Pierre-Emile Højbjerg plie déjà la rencontre. Le Danois sort la panoplie du grand joueur, de la récupération de balle au mouvement fort en QI foot en passant par la finition. Il coupe la trajectoire d’un centre à ras de terre en pleine surface (0-3, 40e).
Mason Greenwood, en isolation, élimine son défenseur et marque d’un tir croisé limpide (0-4, 58e). Entré en cours de jeu, Luis Henrique conclut la fête marseillaise d’un dernier but, en embuscade au second poteau (0-5, 73e).
À huit jour du choc OM-PSG, Marseille, 3e, reste à trois points du Paris-Saint Germain, leader. Le Montpellier Hérault d’un Michel Der Zakarian toujours plus menacé est donc dernier de Ligue 1 après cette nouvelle contre-performance.
Un coach en danger, forcément vu les résultats, mais quand on constate le nombre d’absents clés dans cet effectif et l’incapacité du club à réaliser des changements cet été, la situation n’est finalement pas si étonnante.