Un maillot pas comme les autres. Le Genoa, actuel 17e de Serie A (Italie), a réalisé un gros coup de communication. Pour la présentation du troisième maillot du club cette saison, tout de noir et de doré, c’est une légende du catch qui a été mise à contribution.
The Undertaker, alias Mark Calaway, 59 ans, retraité des rings mais légende vivante. Ses photos vêtus du maillot du Genoa font énormément parler sur les réseaux sociaux. Le club a d’abord diffusé une vidéo, où l’on entend la musique d’entrée vers le ring mythique du « DeadMan« … Les supporters ont alors bien vite compris ce qui allait suivre.
Le Genoa FC révèle alors une série de photos de l’ex-catcheur, avec le nouveau maillot noir du club.
Les journées se suivent et se ressemblent tristement pour le Paris-Saint Germain en Ligue des Champions cette saison. La possession de balle à outrance n’a jamais fait gagner de matchs de très haut niveau. Un buteur, oui. Mais ce PSG n’en possède pas. Tout du moins, son entraîneur ne trouve pas intéressant d’en aligner un dans son équipe.
Au final, les Parisiens sont sortis sous les sifflets du Parc des Princes, battus 1-2 par l’Atlético de Madrid d’Antoine Griezmann et Diego Simeone. Oui, avec l’Atlético, le spectacle est parfois plus sur le banc de l’Argentin que sur le terrain. Mais l’efficacité est là. Et en football, c’est ce qui prime.
En alignant à nouveau une équipe faite pour la transition et les contres mais en lui demandant de jouer la possession de balle, Luis Enrique se tire une balle dans le pied. Paris n’y arrivera jamais dans ces conditions.
Se créer des occasions, c’est bien. Marquer, c’est mieux. Et sans avant-centre, cela reste compliqué. Le talent fou de Bradley Barcola ou Ousmane Dembélé permet de se sortir de situations compliquées. Mais ils ne seront jamais là pour batailler devant le but. Et c’est ce qu’il faut quand vous rencontrez la rugueuse Atlético.
Paris avait pourtant eu de la chance, le défenseur français de Madrid, Clément Lenglet, s’est senti un peu trop dans le confort en début de match. À prendre trop de temps pour relancer depuis sa surface, il s’est mis en difficultés, Ousmane Dembélé l’a pressé et c’est Warren Zaïre-Emery qui a pu ouvrir le score sereinement (1-0, 14e).
On se dit alors que Paris est lancé. Cadeau défensif ou pas, il faut savoir prendre. Mais dés que l’adversaire accélère, ce PSG a énormément de mal à défendre en bloc, à ne pas offrir d’occasions et à garder sa cage inviolée.
Il n’a fallu qu’une occasion aux Matelassiers pour égaliser, dans la foulée du premier but. Molina est tout heureux de voir sa frappe prendre le chemin des filets (1-1, 18e).
Les deux équipes ne se procurent finalement aucune autre occasion franche en première période. Soyons heureux d’avoir vu deux buts…
Alors que le Paris-Saint Germain est soutenu par un Parc des Princes en fête, Luis Enrique ne trouve pas la clé. En faisant entrer Fabian Ruiz et Kang-In Lee en priorité, l’entraîneur espagnol se montre une nouvelle fois déconcertant. Et ses choix ne pèsent absolument pas sur le match. L’entrée tardive de Randal Kolo-Muani aide déjà ensuite un peu plus Paris à se procurer quelques situations chaudes.
Mais quand votre joueur le plus dangereux se nomme Achraf Hakimi, latéral droit, c’est qu’il y a quand même un souci. Le football est têtu. Et il faut être pragmatique. Les attaquants marquent, les défenseurs défendent. On peut retourner le problème dans tous les sens, il y a des règles de base à suivre.
Diego Simeone, lui, fait des choix payants. Angel Correa est entré en jeu… Le voilà à la conclusion d’une dernière contre-attaque menée par le délicieux Antoine Griezmann. Crochet du droit devant un Vitinha bien naïf (et sûrement épuisé par sa débauche d’énergie assez dingue), frappe placée. Gianluigi Donnarumma est court. Encore une fois. Paris est puni une nouvelle fois de son manque de réalisme.
Paris est 25e sur 36 clubs, avec 4 petits points après 4 journées. C’est le pire bilan en Ligue des Champions de l’ère qatarie, malgré les investissements estivaux. Luis Enrique est le premier responsable de ce fiasco total après 4 journées abordables.
Car désormais, Paris va se rendre à Munich affronter le Bayern. Ou encore jouer Manchester City. Une autre paire de manches.
La légende des Gunners d’Arsenal et de l’équipe de France, Thierry Henry, est devenu un consultant football ultra-respecté. Ses paroles pèsent. Alors forcément, quand il est invité par la chaîne CBS Sports, diffusée aux Etats-Unis, à décortiquer les problèmes du Real Madrid, on l’écoute.
Le Real déjoue, le Real surjoue, le Real Madrid n’y est pas depuis le début de saison. Le départ de Toni Kroos, l’arrivée de Kylian Mbappé, le compte n’est pas bon. La défense prend l’eau, les milieux sont méconnaissables, les attaquants sont peu complémentaires.
Alors, vidéo à l’appui, Thierry Henry a tenu à expliquer pourquoi ça n’allait pas. Jude Bellingham, placé en soutien de l’attaquant mardi soir, fait des appels de balle de numéro 9. Et s’épuise dans un rôle qui n’est pas le sien. Kylian Mbappé, décroche, ce qui n’est pas son jeu et reste introuvable pour ses coéquipiers. Aucune connexion, aucun appel pour attirer la défense, aucun lien avec ses coéquipiers.
« C’est toujours Jude Bellingham qui réalise les efforts que doit faire Kylian Mbappé. C’est le monde à l’envers. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne« , fulmine l’ex-coach de l’équipe de France olympique.
« Je sais que Kylian Mbappé n’est pas un pur numéro 9 mais vous croyez que c’est à Jude Bellingham de faire ces appels de balle là ?« , s’interroge Thierry Henry en montrant une action de jeu.
En attendant, les supporters madrilènes enragent et militent pour que Carlo Ancelotti lance les jeunes Arda Guler et Endrick dans la bataille.
Thierry Henry brilliantly breaks down a major issue Real Madrid have faced recently, how Kylian Mbappe needs to improve and why Carlo Ancelotti is the man who can fix things. pic.twitter.com/2sQAHYDttK
C’est un soir de fête comme on les aime. Quand le football reste uniquement un spectacle fou. Le match retour de la demi-finale de Copa Libertadores entre River Plate et l’Atlético Mineiro a donné lieu à des images dingues.
Feux d’artifice de toute part, foule en liesse, fumigènes… Malheureusement pour les Argentins, ils n’ont pas pu renverser la tendance. Battus 3-0 à l’aller, ils ont concédé le nul 0-0 à domicile. De quoi climatiser le stade Monumental…
Dans un match à sens unique, le Paris-Saint Germain n’a jamais été inquiété, ce dimanche soir, en clôture de la 9e journée de Ligue 1. Une victoire nette 0-3 face à des Marseillais sans solution et pas aidés par l’arbitrage. M. Letexier a mis fin à tout suspense en excluant Amine Harit de façon assez injuste dés la 20e minute…
On s’attendait à un énorme choc, un classico passionnant, un PSG bousculé… Rien de tout cela ne s’est passé à l’Orange Vélodrome, ce dimanche soir. Face à un PSG sérieux sans être génial, l’OM n’as pas existé. Paris continue, comme depuis 2011, de ne pas perdre en territoire ennemi.
Luis Enrique avait réfléchi à une petite surprise : positionner Ousmane Dembélé en liberté, dans l’axe, et exiler Kang-In Lee à droite, une nouvelle fois à un poste qui n’est pas tout à fait le sien. Le numéro 10 parisien empêche également Pierre-Emile Hojbjerg, le maître à jouer marseillais, de s’exprimer.
Force est de constater que ce choix a été payant. Dés les premières secondes, le positionnement d’Ousmane Dembélé sème le trouble dans l’arrière-garde olympienne déjà fébrile. Puis à la 6e minute de jeu, un centre venu de la gauche, mal dévié par Geronimo Rulli, permet à Joao Neves d’ouvrir le score. L’OM prend déjà l’eau.
Dés lors, on comprend que la soirée va être longue pour les Marseillais… Les Phocéens ont toutes les peines du monde à passer le milieu de terrain.
Sur un renvoi plein axe dans le rond central, Amine Harit ne voit pas Marquinhos jaillir. Il lève son pied pour contrôler le ballon mais heurte le défenseur brésilien. Ce qui aurait dû être un carton jaune logique est en fait à la surprise générale un carton rouge direct. Monsieur Letexier se fait inutilement remarquer. Et met fin à tout suspense. Il tue le spectacle. La LFP devrait de toute urgence se pencher sur la question et donner des consignes pour prioriser le spectacle. Clairement. Un rouge totalement superflu…
Beaucoup de supporters quittent déjà le stade… Triste soirée pour le football français, le sommet a accouché d’une souris.
Leonardo Balerdi, une nouvelle fois fébrile et fautif, va alors marquer un but contre son camp proche du gag… Il tend son pied en toute inutilité, suite à un centre sans danger. Et dévie le ballon dans son propre but (0-2, 26e). C’est la totale.
Avant la pause, Marseille encaisse un troisième but synonyme d’humiliation. Bradley Barcola est à la conclusion d’un centre en retrait, consécutif à une action encore brouillonne de la défense marseillaise (0-3, 40e).
Marseille avait des atouts à faire valoir. Ils ont complètement coulé dés l’entame. On savait la défense de Roberto De Zerbi forcément en difficultés, tant elle est régulièrement à la peine, mais là, ce fut dans les grandes largeurs.
Et ce, alors même que le PSG, toujours sans attaquant de pointe, n’a rien montré d’exceptionnel. Avec un avant-centre et un peu plus d’efficacité, Paris aurait pu l’emporter avec un écart bien plus large…
La seconde période fut un long somnifère, digne des pires films du dimanche soir.
Paris fait la belle affaire de cette 9e journée. Avec la défaite de Monaco à Nice (2-1), le PSG est seul leader. L’OM, lui, regarde désormais dans le rétroviseur. Lille, vainqueur 0-2 à Lens, affiche ce soir le même nombre de points.
Les Citizens n’ont fait qu’une bouchée du Sparta Prague (5-0), mercredi soir, lors de leur 3e match de poule unique de Ligue des Champions. Le Norvégien Erling Haaland n’a pas fait de détails, nouveau doublé, dont notamment une formidable reprise en extension. Non sans rappeler les coups de pied acrobatiques de Zlatan Ibrahimovic.
Erling Ibrahimovic ou Zlatan Haaland ? Au choix. 10 tirs cadrés à 1 pour le Sparta Prague, 80% de possession de balle. Vous avez donc compris que le match de Manchester City était une nouvelle fois à sens unique.
Erling Haaland est un mutant. 42 matchs de Ligue des Champions et déjà 44 buts ! Il se trouve à 5 longueurs de Kylian Mbappé…
58e minute de jeu, au Etihad Stadium de Manchester, hier soir. Erling Haaland est à la lutte en pleine surface quand il tente de reprendre un centre hasardeux comme il peut ! Résultat, une reprise de taekwondo admirable, le rebond trompe le portier adverse. City prend le large.
Sous un autre angle, on voit l’attaquant de 24 ans prendre une incroyable extension arrière et toucher le ballon d’une façon peu académique. Mais ça fait but !
Lille se prend au jeu. Après avoir battu le grand Real Madrid, le LOSC est allé s’offrir le scalp de l’Atlético de Madrid, celui d’Antoine Griezmann et Diego Simeone, invaincu depuis 3 ans à domicile en Europe. Une victoire dingue, où les Nordistes se sont montrés renversants (1-3).
Bruno Genesio est immense. L’entraîneur de 58 ans marque l’histoire du football français. Après avoir déjà battu Pep Guardiola, Carlo Ancelotti et José Mourinho, il s’offre une nouvelle victoire de prestige face à Diego Simeone, à Madrid, svp !
Une performance extraordinaire et une victoire historique pour le football français. Alors que tout avait plutôt mal commencé. Un scénario hors normes.
Car sur une mauvaise passe en retrait d’Ousmane Touré, 19 ans, titulaire surprise, vers Lucas Chevalier, Julian Alvarez ouvre le score tôt dans le match (1-0, 8e). Remy Cabella doit sortir dans la foulée, blessé. Edon Zeghrova entre en jeu. Rien ne fonctionne, rien ne va.
Lille doit alors sortir la tête de l’eau. Impérativement. Bruno Genesio procède à un changement à la pause, avec l’entrée de Bafodé Diakhité, taulier défensif.
L’histoire s’écrit maintenant. Il faut jouer sans complexe. Se libérer. Coup de génie du Kosovar Edon Zeghrova à l’heure de jeu. Un coup de canon lucarne opposée (1-1, 60e). Lille est de retour dans le match. Et malgré la forte domination madrilène, tout reste à faire des deux côtés. L’Atlético paye le fait de ne pas s’être mis à l’abri avant.
Tout va alors tourner en faveur du LOSC. Un penalty généreux est sifflé en faveur des joueurs de Bruno Genesio, via une légère faute sur Benjamin André. Lille prend les devants et ne lâchera plus rien (1-2, 74e).
Entré en cours de match, Jonathan David s’offre un doublé, sur une dernière action juste avant la fin du temps réglementaire. Il ne peut rien leur arriver ! Lille est immense, Bruno Genesio est légendaire (1-3, 89e).
Le classement de la Ligue des Champions après 3 journées
Mercredi cinéma. Sortie du film 4 Zéros, suite de 3 Zéros, plus de 20 ans après. Dans les coulisses du football, Fabien Onteniente revisite la comédie footballistique et convie énormément de guests : de Paul Pogba à Stomy Bugsy, de Rolland Courbis à Mohamed Henni, du collectif La Lucarne à Bradley Barcola (PSG), ils sont nombreux à avoir rejoint le cast pour parfois quelques secondes à l’écran.
C’est une première pour eux, Olivia et Rolland Courbis ensemble sur grand écran. Pas dans la même scène, certes, mais dans le même film. Père et fille, réunis. Un moment forcément magique pour eux.
Entrevue a pu s’entretenir avec la famille Courbis, chez eux, à Paris, pendant près de 30 minutes. Séquence chaleureuse et amicale. Avec le plein d’anecdotes.
Thibaud Vézirian. Dans 4 Zéros, tu interprètes une joueuse de football des Haricots d’Arpajon… Tu viens pourtant de la danse, comment tu as pris des leçons de football avec papa ?
Olivia Courbis. Fabien Onteniente m’a dit, « ok, c’est bon, tu as réussi tes essais, tu feras Bip Bip !‘. J’ai demandé à mon père comment commencer à jouer au foot. Et j’ai dit à Fabien de me donner une réponse rapidement, car le tournage était dans un mois et demi. Lui s’imaginait que j’avais sûrement déjà joué au foot, que c’était de famille… Pas du tout. Je n’avais jamais joué au foot ! On m’a mis en contact avec Fabrice Abriel (l’actuel entraîneur du PSG féminin) et je suis allé auprès des filles de Fleury pendant 3 semaines. A la fin du mois, je savais conduire la balle. Mais pendant le tournage, Fabien me demande des passements de jambes ! J’ai regardé Fabrice Abriel d’un air un peu étonné… Il m’a dit de faire des slaloms. Fabien a hurlé (elle rit) ‘qu’est-ce qui se passe ?’. En 3 semaines, je ne pouvais pas devenir Mbappé ou en Pogba, c’est dans le thème du film…
T.V. Rolland, voir sa fille en footballeuse, ça fait quoi ?
Rolland Courbis. Quand il y avait du football féminin il y a 23 ans dans 3 Zéros, c’était presque de l’anticipation. Désormais, c’est devenu quelque chose de tout à fait naturel. On est habitué.
T.V. Olivia, cette scène face à face avec Isabelle Nanty, c’était comment ?
OliviaCourbis. C’est une femme incroyable. J’ai eu deux jours de tournage avec elle. On a commencé par me filmer moi, elle m’a tellement donné de force hors caméra. C’était dingue.
T.V. Vous n’avez donc pas joué de scène père-fille. On se croise quand même au cours d’un tel tournage ?
OliviaCourbis. Oui et non, uniquement quand je lui ai fait réviser ses textes !
RollandCourbis. Je crois que ça été le moment le plus pénible ! Elle ne laissait rien passer. Si j’oubliais un petit mot ou quoi que ce soit, hop, elle voulait que je refasse la totalité.
OliviaCourbis. L’improvisation ne vient que quand tu es carré. La liberté ne vient que si tu maîtrises totalement ton texte.
T.V. Comédien, consultant, entraîneur, joueur… Il y a des similitudes ?
Rolland Courbis. Quand on est coach, ou même joueur, pour obtenir un penalty, il faut aussi être un bon comédien. Sans plaisanter, dans lapréparation d’un match, un entraîneur doit aussi se muer en comédien afin de motiver les troupes.
L’intégralité de l’interview est à retrouver ci-dessous sur YouTube.