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Vente du FC Nantes : Kita dément connaître Alexander-Arnold mais cherche des acheteurs

Alors que le journal L’Equipe indiquait plus tôt ce matin que des discussions avaient lieu avec le clan de Trent Alexander-Arnold, joueur de Liverpool, pour le rachat du FC Nantes, son propriétaire, Waldemar Kita, nie en bloc.

« Waldemar Kita ne connaît rien au football, la preuve, il ne connaît pas Alexander-Arnold !« . C’est ce qu’on peut lire en ce moment sur les réseaux sociaux parmi les messages des détracteurs du président nantais. Si son FC Nantes est bien en vente, comme peut le confirmer Entrevue après avoir discuté avec de nombreux émissaires ou hommes d’affaires, c’est le cas aussi de la quasi-totalité des clubs professionnels français. Rien d’anormal.

Mais après les curieuses révélations de L’Equipe, décryptée ce midi dans le Dèj Foot par le journaliste Thibaud Vézirian, Waldemar Kita bondit.

Dans les colonnes de Ouest France, média qui confirme la volonté de vendre le FC Nantes, le président Kita se dit surpris : « C’est des conneries tout ça. D’où ça sort ? Trent Alexander-Arnold ? Mais je ne le connais même pas. Je viens de discuter avec mon avocat et je lui ai demandé qui était ce mec. Il m’a dit que son père était dans les finances et qu’ils ont quelques joueurs et agents… C’est du n’importe quoi.« 

Un « n’importe quoi » orchestré auprès de journalistes afin de faire parler du club et relancer le dossier vente ? Fort possible.

Beaucoup de présidents se posent actuellement la question de la viabilité du foot français. Sans réinjecter régulièrement du cash, il semble difficile de maintenir un niveau de compétitivité correct. Des résultats négatifs provoquant alors le courroux des supporters. Un cercle vicieux difficilement supportable.

Waldemar Kita est le patron du FC Nantes depuis 2007, avec plus de bas de que hauts et la colère des supporters en continu…

Un joueur de Liverpool veut racheter le FC Nantes ! Waldemar Kita ouvre la porte ?

Et si le FC Nantes était le prochain club de Ligue 1 a changé de propriétaires ? Depuis plusieurs saisons, via un marasme économique général, tous les clubs de L1 (ou presque) sont à vendre. Dans le journal L’Equipe, ce vendredi, on apprend que le club de Waldemar Kita serait sensible aux avances d’un grand joueur anglais.

Trent Alexander-Arnold en future propriétaire du FC Nantes ? C’est la rumeur qui fait parler dans le monde du football. D’après les informations de Bernard Lions pour L’Equipe, c’est via le fonds d’investissement londonien créé par son père, Michael, que le défenseur de Liverpool et de l’équipe d’Angleterre aurait émis une offre auprès de Waldemar Kita.

Après plusieurs rendez-vous, les Anglais auraient formulé une offre orale de 100 millions d’euros, accompagnée de 40 millions d’euros de bonus. Si les médias anglais doutent de la véracité de l’offre, après s’être entretenus avec des proches du joueur, Entrevue est en mesure de confirmer que ces chiffres correspondent à ce qu’en espère le clan Kita depuis plusieurs saisons.

En effet, plusieurs hommes d’affaires français ou étrangers se sont déjà manifestés auprès du FC Nantes pour connaître les prétentions financières. L’un d’eux nous a confié qu’il estimait la valeur du club à « environ 80 millions d’euros, pas plus« . Les sommes demandées, environ 100 millions d’euros, lui ont semblé bien vite rédhibitoires.

Le numéro 66 et capitaine de Liverpool serait donc en pôle pour ce rachat ? Ou alors certaines sources proches du club nantais ont-elles tenté de faire parler de la vente pour attirer de riches investisseurs ? C’est un sujet évoqué largement ce midi dans l’émission Le Dèj Foot sur Twitch. En plaçant la barre autour de 100-140 millions d’euros, le prix continue en tout cas de faire sourire dans le milieu des affaires.

Si tel est le futur prix de vente, ce serait alors un coup de maître. D’autant plus vu la situation de la L1, entre droits TV à la baisse et spectacle dégradé, avec le départ des stars internationales.

Propriétaire depuis 2007 d’un FC Nantes aux abois sportivement, souvent à la limite de la relégation, Waldemar Kita vient de quitter son poste au sein du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Est-ce un signe qui montrerait que l’homme d’affaires souhaite s’éloigner du monde du football ? Un monde où il a toujours été ciblé négativement par ses propres supporters. A-t-il été une seule saison en odeur de sainteté parmi les amoureux des Canaris ? Difficile à dire.

L’Equipe du vendredi 20 septembre 2024

Journée contre l’homophobie : le carton rouge de la ministre des sports, Jimmy Briand épinglé

Habitué aux cartons jaunes sur les terrains de football, le milieu de terrain malien de l’AS Monaco, Mohamed Camara, vient de prendre un carton rouge de la part de la ministre des sports. Amélie Oudéa-Castera n’a pas aimé.

« Un tel comportement doit faire l’objet des sanctions les plus fermes à la fois contre le joueur mais aussi contre le club qui l’a laissé faire ». Au micro de RTL ce lundi matin, la ministre veut « des sanctions » suite au non-respect de la journée contre l’homophobie lors du match Monaco-Nantes (4-0).

Cette saison, la Ligue de football professionnel (LFP) avait demandé aux équipes de porter deux patchs aux couleurs arc-en-ciel sur leurs maillots. Et de poser pour une photo collective.

Plusieurs joueurs ont brillé par leur absence sur cette photo. À commencer par Mohamed Camara. Ce joueur malien de l’AS Monaco a même fait pire : il a effacé les patchs arc-en-ciel de son maillot via des bandes de strapping. Forcément, son attitude n’est pas passée inaperçue.

Pour certains, c’est tout simplement un acte homophobe, répréhensible par la justice. Pour d’autres, sa famille serait en danger dans son pays, le Mali, si lui s’affichait publiquement en soutien aux personnes homosexuelles. Dilemme.

« C’est affligeant ! », s’emporte Bertrand Lambert, président du PanamPride FC, dans des propos diffusés par l’AFP. « Il faudrait évidemment des sanctions pour siffler la fin de la récré: imagine-t-on un joueur recouvrir de sparadrap le logo contre le racisme ? »

Mohamed Camara n’a pas été le seul à se faire remarquer mais c’était le seul à jouer. L’attaquant de Nantes Mostafa Mohamed, adversaire du soir de l’AS Monaco, n’a une nouvelle fois pas participé à cette journée de championnat contre l’homophobie. Comme la saison dernière, absent pour « raisons personnelles », il s’est fait porter pale. Il avait déjà expliqué publiquement les problèmes qui pouvaient arriver à sa famille restée en Egypte si il s’affichait publiquement contre l’homophobie.

Au même titre que le racisme ou que l’antisémitisme, l’homophobie est pourtant une discrimination contre laquelle il s’agit de lutter. Tout en essayant de comprendre les positions de chacun. C’est peut-être ce que voulait dire le consultant de Prime Vidéo, Jimmy Briand, maladroit au moment de « défendre les convictions » des joueurs incriminés. L’association Rouge Direct n’a pas manqué de le rappeler à l’ordre.