fbpx

Frank McCourt fête ses 8 ans à la tête de l’OM : le bilan des supporters

Quel bilan pour l’homme d’affaires américain Frank McCourt, 8 ans jour pour jour après son arrivée officielle à la tête de l’Olympique de Marseille. C’est la question posée en direct sur Twitch, X et Kick dans l’émission Le Dèj Foot, ce vendredi.

Après ses 3 années d’enquête dans les coulisses de l’OM, via l’épineux dossier de vente toujours activée en coulisses d’après nos informations, Thibaud Vézirian a interpelé les supporters du club, nombreux devant son émission, pour savoir quel bilan ils tiraient des 8 années Frank McCourt. Déçus du manque de trophées, les fans olympiens sont forcément agacés. Et à la fois, l’Américain a toujours assuré les arrières du club, financièrement, sans le laisser tomber vers la banqueroute.

Bilan sportif, bilan économique, tout est mis sur la table avec clarté et transparence. Les centaines de millions dépensés pour développer l’effectif, le déficit structurel et annuel, la grande valse des dirigeants et salariés depuis 2021, le budget doublé en 3 ans… Tout y passe.

Coup de cœur pour La Haine, le show de Matthieu Kassovitz est une pure merveille

Entrevue a pu assister mercredi soir à une des premières représentations du spectacle « La Haine – Jusqu’ici, rien n’a changé« , un exceptionnel show musical tiré du film culte de 1995.

Avec Matthieu Kassovitz à la direction artistique (et en visiteur surprise lors d’un tableau), avec l’artiste JR en renfort, les attentes étaient forcément grandes. Dans le cadre majestueux de la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt, La Haine version 2024 réalise le tour de force de faire oublier le film. Et de devenir une oeuvre à part entière.

Trente ans après le long métrage culte auréolé du César du meilleur film en 1995, Mathieu Kassovitz est de retour dans son élément. Si « rien n’a changé« , lui a laissé place à de jeunes acteurs, chanteurs ou danseurs. Pour nous faire vibrer, sourire, pleurer et réfléchir sur la situation sociale actuelle.

Près de deux heures de show, dynamique et réaliste, entre sons et lumières, avec son lot d’émotions. Une réussite. Totale. L’amour, la colère, la joie, la tristesse, l’injustice, la guerre, la violence… Vinz, Said et Hubert, ces trois gars de banlieue nous emmènent parfaitement avec eux.

Quatorze tableaux inspirés du film, avec des images splendides projetées sur les décors. On en prend plein les yeux. On s’y croit. On a mal pour eux.

Mais on ne s’y croirait pas autant si la performance des comédiens n’étaient pas XXL. Le spectacle est permanent. Et avec cette bande originale haletante et sur-mesure (créée par de grands noms du rap comme Akhenaton, Medine ou Youssoupha), le public n’en rate pas une miette. À commencer par Joey Starr, Nicolas Anelka ou JR, présents à nos côtés pour ce show mémorable.

Du neuf avec du vieux. C’est toujours un pari risqué.

La Haine, revisité avec justesse. La Haine, remis au goût du jour avec brio. On ne sait plus trop s’il faut parler de danse, de cinéma, de rap, de théâtre, de comédie musicale… C’est avant tout une performance. Immense.


La Haine, Jusqu’ici rien n’a changé, à voir à la Seine Musicale (Boulogne Billancourt), depuis le 10 octobre. À partir de 25 euros.

Coup de coeur pour Challenger : mission compliquée, pari (très) réussi !

Une comédie sur un boxeur amateur un peu rêveur, quel drôle d’idée. Le réalisateur Varante Soudjian s’était lancé dans une mission quasi-impossible : proposer une comédie française qui parle du monde de la boxe… Sport et comédie ne font que rarement bon ménage au cinéma. Écriture parfaite, comédiens percutants, « Challenger » met un coup de poing à tous ceux qui pensaient tomber sur un navet ! À la place, c’est un énorme coup de coeur.

Entrevue a pu assister à une avant-première parisienne, à l’UGC Ciné Cité Les Halles. Salle comble, applaudissements fournis du public, les échos sont plus que positifs.

Avec énormément de références bien senties, à Rocky notamment (et forcément), avec un subtil dosage entre vannes de bon ton et moments de sport bien mis en scène, le public se laisse aller à passer un très très bon moment.

Alban Ivanov excelle en boxeur loser, paumé dans le nord de la France, un brin rêveur… Audrey Pirault joue une manageuse forte tête, dotée d’un tempérament auquel on s’attache vite. David Salles interprète un promoteur de bas étage, ses répliques font mouche.

Quant au Marseillais Soso Maness, habitué de la scène rap, il réalise une première performance magnifique au cinéma. Avec justesse, il fait oublier ses talents de rappeurs pour endosser parfaitement le costume de comédien. À revoir.

Challenger – sortie en salles le mercredi 23 octobre 2024.

« On a senti une chaleur spéciale qui reflète bien ce qu’était Didier… » Arsène Wenger aux obsèques de Didier Roustan

Un dernier au revoir. Les obsèques du journaliste sportif Didier Roustan ont eu lieu ce vendredi 20 septembre chez lui à Cannes, en l’église Notre Dame des Pins. Personnalités publiques et proches ont fait le déplacement. De l’émotion et des souvenirs forts d’un homme attachant.

Ses amis, sa famille, le monde du football… Ils viennent de lui rendre un dernier hommage. En présence du maire de Cannes, David Lisnard, de l’ex-entraîneur du PSG Luis Fernandez, de l’ex-joueur de l’OM Basile Boli ou de l’ex-journaliste Daniel Lauclair, Didier Roustan a été célébré une nouvelle fois. Avec toujours autant de mots touchants.

Interrogé par Nice Matin, Arsène Wenger a estimé avoir « senti une chaleur spéciale qui reflète bien ce qu’était Didier. Chaleureux, comme ça a été souligné, humain, d’une extrême générosité.« 

Décédé le 11 septembre à l’âge de 66 ans, des suites d’un cancer du foie, Didier Roustan avait expliqué lors d’un passage télé vouloir qu’on mette « (ses) cendres à Brazzaville où (il est) né« , mais aussi « au port du Mouré Rouge où (il errait) la nuit sur les rochers à voir les pêcheurs, au Galoubet pas loin du Mouré Rouge où (il a) grandi et aux Hespérides, le stade où jouait l’AS Cannes. »

Samedi, sa femme et ses enfants donneront le coup d’envoi fictif du match de National 2 de l’AS Cannes. En hommage à son ancien licencié. Qui ne manquera sans doute pas la rencontre, de là-haut.

LFP, Labrune-Linette : vote anti-démocratique, pourquoi la Ligue doit tout changer

J-4 avant l’élection du nouveau président de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La lutte fait rage dans les coulisses du football français pour départager les deux candidats. Pour l’instant, avantage Vincent Labrune ?

Après de nombreux rebondissements dans l’attribution des parrainages, révélés par Entrevue, le vote doit s’effectuer mardi 10 septembre. Une campagne express pour les deux candidats, Vincent Labrune, président sortant, et Cyril Linette, outsider au profil plus rassembleur.

Dans son émission quotidienne Le Dèj Foot, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian explique pendant une dizaine de minutes pourquoi l’élection de Vincent Labrune, en 2020, était déjà sujette à discussions. En effet, la LFP permet dans ses statuts qu’un président « soit élu sans même obtenir une majorité de voix en sa faveur« , détaille le journaliste.

C’est ce qui est arrivé avec Vincent Labrune, élu alors qu’il était crédité de 52,6% de voix contre en 2020. Drôle de conception de la démocratie à la LFP. Le ministère des sports devrait là-aussi faire pression pour faire rapidement évoluer les choses. Cette nébuleuse permanente autour de la Ligue ne lui rend pas hommage et fracasse l’image du football français vis-à-vis du grand public.

À la différence de la ligue de rugby, de basket ou de handball, le vote final d’attribution du poste de président ne sert donc presque à rien, il s’agit juste d’entériner le nom du dernier candidat sortant.

Peu importe qui sera l’heureux élu, là pour sortir le football français du trou dans lequel il s’est mis petit à petit, il s’agira aussi pour le futur président de réformer les statuts, en finir avec l’entre-soi et les petits accords entre amis, se rapprocher du peuple du football et des supporters.

Nouveau fiasco pour le football français : LFP, Linette écarté, Labrune sur la voie royale ?

Alors que les présidents des 46 clubs professionnels avaient voté jeudi pour parrainer Vincent Labrune et Cyril Linette afin qu’il y ait une campagne pour la présidence la LFP pendant 10 jours, l’Union des Acteurs du Football (UAF) a écarté ce dernier, ouvrant la voie à une réélection de Vincent Labrune, sans opposition. Nouveau fiasco pour l’image du football français.

Comme dévoilé en exclusivité jeudi par Entrevue, les acteurs majeurs du football français ont voté pour un duel entre le président sortant Vincent Labrune et le candidat à la présidence de la LFP, Cyril Linette. Karl Olive, député Renaissance, et Gervais Martel, bien que parrainés par Foot Unis, souhaitent siéger au Conseil d’Administration et non pas prendre le poste.

Coup de tonnerre ce midi après la concertation de l’Union des Acteurs du Football (UAF), qui décerne aussi des parrainages et réunit d’autres acteurs de la « famille du football », comme le syndicat UNECATEF, de l’influent Philippe Piat.

Alors que les 46 clubs professionnels avaient écarté Alain Guerrini (Panini) de la course la veille, Philippe Piat aurait pesé de tout son poids pour tout de même faire parrainer son ami… Et donc écarter ceux qui avaient été légitimement élu.

Exit Cyril Linette -et son programme novateur et rassembleur-, place aux accords entre amis. À l’ancienne. De quoi générer une nouvelle fois une pluie de commentaires négatifs de la part de tous ceux qui suivent cette triste pièce de théâtre.

Ainsi, le journaliste de L’Equipe, Vincent Duluc, n’y est pas allé par quatre chemins. Il balance : « Les joueurs professionnels français, représentés par l’UNFP, font basculer l’élection de la LFP parce que leur syndicat a un lien financier avec Panini, préféré à Linette ou Martel. J’espère qu’ils sont au courant.« 

D’après nos informations, Cyril Linette et ses équipes continuent la bagarre en coulisses. Outrés par cette situation d’un autre temps, ils auraient pris contact avec le ministère des sports et le sommet de l’Etat, afin de faire évoluer cette situation. Soucieux d’éviter de nouveaux soubresauts autour du football français, déjà bien chahuté par les droits TV, la qualité et le prix des retransmissions ou la grogne des supporters de Ligue 2 envers beIN, les politiques suivraient tout cela de près et voudraient agir si rien ne bouge rapidement.

Le football français n’a rien à gagner à rester dans cette situation figée, où l’entre-soi semble de mise. Vincent Labrune non plus. Il est mieux pour tous d’organiser une vraie campagne à 10 jours de l’élection du président de la Ligue (LFP), comme l’explique sur X le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

Que ce soit Cyril Linette ou Vincent Labrune qui l’emporte par la suite, peu importe. Mais au moins, il n’y aura pas eu de simulacre d’élection. C’est déjà ça.

EXCLU – Auditions pour la présidence de la LFP : découvrez ce qu’il s’est dit

Exclusivité Entrevue – Découvrez les détails de toutes les auditions du jour des candidats à la présidence de la LFP, dont l’élection aura lieu le 10 septembre. Les différentes personnalités ont eu 15 minutes d’entretien en visio pour proposer leur programme et détailler leur façon d’envisager l’avenir de la Ligue de Football Professionnel.

Alors que l’élection du président de la LFP se tiendra le 10 septembre, les différents candidats ont pu s’exprimer aujourd’hui, pendant 15 minutes, afin de convaincre ceux qui pourront leur offrir un parrainage. Sans parrainage, pas de possibilité pour eux d’être élu.

Voici en exclusivité le résumé de ce que chacun des prétendants a déclaré aux 46 clubs professionnels, réunis sous la bannière de Foot Unis.

Gervais Martel : explique vouloir « juste être membre indépendant », pas président. Il milite pour + de démocratie et donc « + de 3 candidats parrainés ». Il doute aussi du timing de l’élection, propose son réseau d’affaires et ne comprend pas pourquoi la LFP n’a pas vendu l’ancien siège contre du cash.

Karl Olive (déjà au siège des indépendants depuis 4 ans) est soutenu par la FFF. Il insiste sur « le fonctionnement de la LFP qui doit être revu« . Il s’agit de mieux anticiper et passer par le pyramidal plutôt que le vertical. Proposition d’instaurer un conseil de surveillance en plus de CA. Rassembleur, il salue l’apport de beIN et le travail efficace et rapide de DAZN. Il souhaite retisser les liens avec C+ et se pose la question d’un salary cap.

Stéphane Martin met en avant son profil différents, veut renouer le lien avec C+, veut se rapprocher des fans mais pas via des socios…

Christophe Bouchet indique exposer son projet plus tard mais a déjà envoyé une note aux clubs avec des mesures d’urgence (non dévoilées). Il se présente comme quelqu’un de tenace et imaginatif. Mais explique avoir deux défauts : direct et pas flagorneur. Il est clair, il ne sera pas « le copain » mais un « patron ». Pour lui, il existe actuellement un gros problème de méthode. Il veut plus de transparence. Redonner de la place aux clubs (par exemple au sein de la société commercial). Pose la question du train de vie de la LFP et des gros salaires… Et propose de diviser le salaire du président par trois et les autres gros salaires par deux.

Cyril Linette a présenté un programme attendu, rassembleur, peu axé sur lui mais sur comment retrouver un train de vie moins élevé, sortir les clubs de la faillite, mieux vendre le football français, créé un « spectacle », améliorer la production des contenus et mieux anticiper.

L’actu président de la LFP, Vincent Labrune, est reçu en dernier. Il souhaite maintenir son tandem avec Arnaud Rouger, un vrai binôme. Il explique avoir fait face à la plus grande crise du football suite à la plus grande erreur stratégique (MediaPro). Personne n’aurait dû s’en relever, « ils l’ont fait, avec la FFF, avec les clubs« . Sauvetage réussi, selon lui. Il confirme ce qu’il a pu dire récemment : certains essaient de minimiser son bilan. La réforme de la répartition des droits internationaux a permis des succès en Coupe d’Europe. L’affluence et le sponsoring sont record. Les droits tv sont en baisse partout. Ils n’ont pas pu inverser le marché. La somme actuelle est déjà « inespérée ». Il s’agit d’un projet long terme, commencé il y a deux ans. Il propose de renforcer le poids des clubs dans la gouvernance, instaurer une commission déléguée, réduire les charges, renégocier avec l’Etat des accords de redistribution. Il faut renforcer la relation avec beIN, les aider sur la L2 et peut être demain sur une L3 professionnelle.

Foot Unis se réunit actuellement pour procéder aux votes et offrir donc plusieurs parrainages aux candidats du jour.

D’après nos toutes dernières informations, Vincent Labrune, Cyril Linette, Karl Olive et Gervais Martel auraient été choisis par les votes de Foot Unis.

Dés mercredi, dans le Dèj Foot, analyse du duel envisagé entre Vincent Labrune et Cyril Linette :

Quotidien vs TPMP : À la rentrée, la bataille continue

En attendant la rentrée des deux émissions phares de l’access-prime time sur TMC et C8, les deux camps continuent de livrer bataille via les réseaux sociaux. La dernière campagne de Quotidien étant parodiée par les équipes de Touche Pas à Mon Poste.

Alors que Cyril Hanouna a déjà effectué son retour, lundi, sur Europe 1, dans « On Marche sur la Tête » (16h-18h), « Touche Pas à Mon Poste » reviendra le lundi 2 septembre, à 18h10 pour ce qui sera sa dernière (demi) saison sur C8. La chaîne ayant reçu une interdiction d’émettre de la part de l’Arcom à partir de février 2025.

Alors en attendant la réalité des audiences télé, TPMP a choisi d’y aller en frontal, reprenant la campagne de publicité de Quotidien pour se moquer de l’émission du groupe TF1.

Alors que Quotidien a mis à l’affiche Yann Barthès avec une phrase ironique, « Yann Barthès a peur du direct« , rebondissant sur le fait que l’émission soit en léger différé, TPMP a repris le concept pour modifier les textes. Avec humour et dérision.

Ainsi, l’émission star du groupe C8 passe à l’attaque : « Yann Barthès sans son oreillette, c’est Jean-Marc sans Jeff Panacloc« . Pas de réponse de la part de TMC, histoire de ne pas remettre de l’huile sur le feu. On sait que TF1 n’aime pas entrer dans le jeu de la polémique.

Les avis divergent sur les réseaux sociaux. Entre ceux qui pensent « c’est une erreur » de TPMP car Quotidien se moque pas mal des attaques de son concurrent, et d’autres qui estiment que les trublions de C8 font bien d’aller titiller le groupe TF1… À vous de juger.