Dans la nuit de lundi à mardi, Israël a lancé des frappes aériennes d’une intensité sans précédent sur la bande de Gaza depuis l’instauration du cessez-le-feu le 19 janvier. Ces attaques ont causé la mort d’au moins 330 personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants.
Ces frappes ont été déclenchées en réponse à l’impasse des négociations de cessez-le-feu, Israël accusant le Hamas de refuser de libérer les otages israéliens détenus dans l’enclave. Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a ordonné cette opération militaire pour intensifier la pression sur le Hamas.
La reprise des hostilités intervient en plein mois du Ramadan, période traditionnellement marquée par une relative accalmie. Les frappes ont touché plusieurs zones de Gaza, y compris des secteurs désignés comme humanitaires.
De leur côté, les États-Unis ont réaffirmé leur soutien à Israël. « Tous ceux qui cherchent à terroriser Israël et les États-Unis, en paieront le prix ! L’enfer se déchaînera», a déclaré la Maison-Blanche après les bombardements israéliens sur Gaza.
Le Hamas a pour sa part condamné ces frappes, les qualifiant de “violation flagrante” de la trêve, et a averti que la sécurité des otages israéliens pourrait être compromise. Les efforts diplomatiques se poursuivent pour tenter de rétablir le cessez-le-feu et éviter une escalade supplémentaire du conflit.