Le président américain Donald Trump a annoncé son intention d’imposer prochainement des tarifs douaniers de 25 % sur les importations en provenance de l’Union européenne, ciblant principalement le secteur automobile. Il accuse l’UE d’avoir été constituée pour nuire aux États-Unis.
En réponse, l’UE a sollicité du temps pour engager des négociations afin d’éviter une guerre commerciale. Maroš Šefčovič, vice-président de la Commission européenne, a appelé à des mesures réciproques visant à réduire les tarifs plutôt qu’à intensifier les politiques protectionnistes.
Cette situation met à l’épreuve l’unité des 27 États membres de l’UE, étant donné que les intérêts commerciaux avec les États-Unis varient d’un pays à l’autre. Les excédents commerciaux de l’UE avec les États-Unis proviennent principalement de l’Allemagne et de l’Italie, notamment grâce aux exportations automobiles, tandis que d’autres pays membres ont des balances commerciales différentes.
Lors de son premier mandat, Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane sur divers produits européens, notamment le vin, les avions et l’acier. Cette nouvelle annonce suggère une reprise de sa politique commerciale protectionniste.