Le géant français des services à l’environnement Veolia a annoncé un bénéfice net de 1,098 milliard d’euros en 2024, en hausse de 17,1%. Cette performance est portée par la première année de déploiement de son plan stratégique GreenUp, axé sur les technologies de pointe et plus rentables.
Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 44,7 milliards d’euros, enregistrant une croissance organique de 5%, mais un léger recul de 1,45% en raison de la baisse des prix de l’énergie et de la cession de sa filiale Sade, spécialisée dans le génie civil et les infrastructures. La directrice générale Estelle Brachlianoff a qualifié ces résultats d’ »historiques », malgré un contexte économique difficile.
Les « boosters de croissance » du groupe, incluant la gestion des déchets dangereux, les technologies de l’eau et l’énergie locale, ont progressé de 6,6%, contre 4,4% pour les activités traditionnelles. L’Amérique latine (+10,9%), l’Afrique/Moyen-Orient (+6,1%) et le Pacifique (+7,7%) ont contribué à cette dynamique, alors que l’Europe hors France a vu ses revenus baisser de 3,6% en raison du marché énergétique.
En conséquence, Veolia prévoit une hausse du dividende de 12%, le portant à 1,40 euro par action, et annonce une opération de rachat d’actions sur 2025-2027 pour éviter la dilution liée à son plan d’actionnariat salarié. Une première dans l’histoire du groupe.