Sandrine Rousseau persiste et signe : pas de “chasse à l’homme” contre Julien Bayou

Sandrine Rousseau persiste et signe : pas de “chasse à l’homme” contre Julien Bayou

Sandrine Rousseau refuse de faire amende honorable. Invitée de Sud Radio, la députée écologiste a balayé toute idée d’une cabale contre Julien Bayou, ancien patron d’Europe Écologie Les Verts, écarté de la vie politique après des accusations de harcèlement moral finalement classées sans suite. “Il n’y a pas eu ni chasse à l’homme, ni complicité de sorcières à l’intérieur du parti”, a-t-elle insisté.

Pourtant, les faits sont là : Julien Bayou a dû quitter la direction du parti, renoncer à se présenter aux législatives, et voit aujourd’hui sa carrière brisée, alors que la justice n’a retenu aucune infraction à son encontre. Une situation qui illustre les dérives d’un certain militantisme féministe qui, sous couvert de protéger les femmes, n’hésite pas à jeter en pâture des hommes sur la place publique, sans attendre la décision des tribunaux.

Sandrine Rousseau assume totalement ce naufrage personnel et politique. “Je ne vais certainement pas lui demander pardon !” lance-t-elle, rejetant toute responsabilité. Pourtant, c’est bien elle qui, en 2022, avait médiatisé l’affaire en dénonçant un “comportement de nature à briser la santé morale des femmes”, avant même que la justice ne se prononce. Aujourd’hui, alors que l’affaire est close, elle persiste en expliquant que “plusieurs femmes se sont exprimées”, et qu’il ne s’agirait ni d’une “vengeance politique” ni d’une “affaire privée”.

Mais dans les faits, Julien Bayou est un exemple de plus de cette justice parallèle qui prospère dans certains cercles militants, où l’accusation vaut condamnation et où la réhabilitation n’est jamais une option. Plus largement, cette affaire pose la question des limites du militantisme “woke”, qui, sous couvert de défendre des causes, peut en venir à broyer des individus au nom d’une morale idéologique inflexible.

Julien Bayou, lui, a déclaré avoir “tout perdu” dans cette affaire. Quant à Sandrine Rousseau, elle se dit “sur un bûcher” alors que c’est bien elle qui a allumé les flammes.

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Journaliste, chroniqueur et producteur, Radouan Kourak est un passionné d’histoire et de politique. Il se distingue par son goût pour l’analyse, le débat, le pluralisme et la confrontation d’idées. Repéré par Cyril Hanouna, il est un habitué des plateaux de C8 et CNews, où il intervient avec conviction et réflexion. Il apporte dans les médias, une perspective unique nourrie par sa passion pour la France et son souci de rigueur.

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