À l’occasion de la sortie de son livre Showtime, souvenirs du chaos, Laurence Boccolini a accordé une interview à Télé 7 Jours, dans laquelle elle revient sur sa carrière, mais aussi sur son état de santé.
Dans cet entretien, l’animatrice a révélé qu’elle souffrait d’une tumeur bénigne mais complexe localisée dans l’une de ses oreilles. Laurence Boccolini a précisé qu’il s’agissait d’un paragangliome intra-tympanique, une tumeur extrêmement rare. « C’est un paragangliome intra-tympanique extrêmement rare, qui s’est installé dans une zone qu’on ne peut atteindre sans risquer d’abîmer la déglutition, la voix ou de paralyser les muscles de mon visage ou de mon épaule ».
Le paragangliome, c’est quoi ?
Cette pathologie fait partie des tumeurs glomiques, également appelées paragangliomes jugulo-tympaniques. Bien qu’elles soient non cancéreuses, ces tumeurs sont réputées difficiles à traiter en raison de leur proximité avec des structures nerveuses sensibles. Ces tumeurs sont plus fréquentes dans l’oreille moyenne, bien qu’elles restent très rares dans l’absolu. Les symptômes les plus courants incluent une baisse d’audition et un acouphène.
Dans le cas de Laurence Boccolini, la localisation du paragangliome empêche toute intervention chirurgicale sans risque majeur. « On ne peut rien faire, si ce n’est tenter d’empêcher la tumeur de grossir via la radiothérapie. Moi qui aime tant la radio, c’est un comble, quand même ! » a-t-elle ironisé.
Le traitement, lorsqu’il est possible, associe généralement chirurgie et/ou radiothérapie ciblée, afin de limiter la progression de la tumeur tout en préservant les fonctions auditives et neurologiques.
Un témoignage courageux
Laurence Boccolini n’est pas à son premier combat contre la maladie. Dans le passé, elle avait déjà évoqué ses problèmes de santé, notamment une polyarthrite.
L’animatrice avait confié souffrir de cette maladie depuis longtemps, lui causant des douleurs, de la fatigue et des déformations articulaires, mais avoir voulu le cacher pour ne pas être réduit à cela. Dans un post Instagram en 2018, elle écrivait :
« Oui, j’ai une polyarthrite. Mais je n’en ai jamais parlé parce que je refuse d’être définie par une maladie. »
