La procureure de Paris affirme que l’accélération du procès en appel de Marine Le Pen n’est pas un « désaveu » de la justice

La procureure de Paris affirme que l’accélération du procès en appel de Marine Le Pen n’est pas un « désaveu » de la justice

La procureure générale de Paris, Marie-Suzanne Le Quéau, a déclaré ce mercredi que l’accélération du calendrier du procès en appel de Marine Le Pen ne constituait en aucun cas un «désaveu» du jugement de première instance. Elle a rappelé que l’appel permettait de réexaminer l’affaire dans son intégralité, conformément au droit des justiciables. 

Cette déclaration contredit donc l’avocat de Marine Le Pen, qui a interprété la rapidité de la procédure d’appel comme une « remise en question » du verdict initial.

La cour d’appel de Paris envisage de rendre sa décision d’ici l’été 2026, ce qui pourrait permettre à Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle de 2027 si sa condamnation est annulée ou réduite. 

Un jugement qui enflamme les débats

Pour rappel, Marine Le Pen a été condamnée en première instance à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, une amende de 100 000 euros et cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics européens destinés à l’embauche d’assistants parlementaires. Cette condamnation a suscité de nombreuses réactions, en France comme dans le monde. Nombreux sont en effet ceux à dénoncer une décision politique, à commencer par Marine Le Pen, tandis que d’autres estiment que personne n’est au-dessus des lois. Le président Emmanuel Macron a tenu à affirmé de son côté que la justice était «indépendante».

La procureure générale a insisté sur le fait que l’objectif de l’appel était de garantir un examen impartial et complet de l’affaire, sans préjuger du résultat. Elle a également rappelé que la tenue rapide du procès en appel répond à la nécessité de statuer dans des délais raisonnables, notamment en vue des échéances électorales à venir.

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Entré à la rédaction d’Entrevue en 1999 en tant que stagiaire avant d'en devenir le rédacteur en chef en 2014, Jérôme Goulon a dirigé le service reportages et réalisé de grosses enquêtes en caméra cachée et d’infiltration. Passionné de médias, d’actualité et de sport, il a publié de nombreuses interviews exclusives. En parallèle, il apparaît régulièrement depuis 2007 à la télévision sur différentes chaînes ( TF1, France 3, M6, C8, NRJ 12, RMC Story ), notamment sur les plateaux de Jean-Marc Morandini et Cyril Hanouna. Il a également été chroniqueur pour Non Stop people (groupe Canal+) et sur Radio J. 

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