Chine: un barrage géant ralentit la rotation de la Terre!

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L’année dernière, la Chine a approuvé la construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde.

Le barrage est situé sur la rivière Yarlung Zangbo au Tibet, qui devient la rivière Brahmapoutre en arrivant en Inde et se jette ensuite au Bangladesh.

Chose surprenante : une étude récente menée par la NASA a révélé un lien surprenant entre l’ingénierie humaine et la dynamique planétaire. Il a été découvert que le barrage chinois ralentit légèrement la rotation de la Terre, à hauteur de 0,06 microseconde par jour.

Pendant que la Chine consolide sa position dans le domaine des énergies renouvelables avec ce gigantesque barrage, son enthousiasme pour ce projet s’est atténué face aux réactions négatives de l’Inde et du Bangladesh. Des militants ont vivement protesté contre cette construction colossale, soulignant son impact inévitable sur les communautés et les écosystèmes situés en aval du fleuve.

Un projet stratégique pour la Chine, une menace pour l’Inde et le Bangladesh

Le gouvernement chinois à Pékin a approuvé ce projet d’énergie renouvelable en décembre 2024. Son emplacement a été choisi sur les basses vallées du Yarlung Zangbo au Tibet, dans une section connue sous le nom de « Grand Méandre », où la rivière descend de 6 560 pieds (près de 2 000 mètres), offrant ainsi un potentiel énorme pour la production d’électricité.

L’agence de presse chinoise Xinhua affirme que le barrage hydroélectrique contribuera de manière significative aux objectifs du pays en matière de zéro émission nette, le qualifiant de projet sûr qui « donne la priorité à la protection de l’environnement ».

L’Inde, en revanche, accuse la Chine d’avoir ignoré les conséquences du barrage. Pékin semble avoir pris cette décision sans une consultation suffisante avec les parties concernées hors de ses frontières. Dès que l’annonce du projet a été faite, l’Inde a vivement réagi, bientôt suivie par le Bangladesh.

Les écologistes indiens soulignent la fragilité environnementale de la région montagneuse située en aval du barrage, expliquant que contrôler le fleuve et modifier son débit pourrait avoir des conséquences désastreuses sur les États du nord-est de l’Inde. Le Bangladesh serait également touché lorsque le fleuve Brahmapoutre se divisera en rivières Jamuna et Brahmapoutre ancien.

L’Inde dénonce, la Chine tente de rassurer.

Alors que l’Inde élève la voix contre ce projet, la Chine multiplie les déclarations rassurantes.

Le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, Randhir Jaiswal, a rappelé à la Chine les intérêts des pays situés en aval, affirmant que l’Inde est prête à agir :
« Nous continuerons à défendre nos intérêts et prendrons les mesures nécessaires pour les protéger. »

La Chine a répondu en affirmant qu’elle avait mené des recherches scientifiques rigoureuses avant de prendre une décision sur la construction du barrage. Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré :
« Ce projet n’aura pas d’impact négatif sur l’environnement écologique, les conditions géologiques, ni sur les droits et intérêts des pays en aval en matière de ressources en eau. »

Mais les inquiétudes ne concernent pas seulement l’environnement. Des experts indiens et bangladais ont exprimé leur scepticisme.
Y. Nithyanandam, directeur du programme de recherche géospatiale de la fondation Takshashila à Bangalore, met en garde contre les risques de catastrophes :
« La région où le barrage doit être construit est extrêmement sujette aux glissements de terrain et se trouve sur une faille géologique qui traverse la rivière Yarlung Zangbo. »

Il ajoute : « Construire un barrage de cette taille dans un tel relief représente un risque immense pour les régions situées en aval en Inde et au Bangladesh, en cas d’accident ou de modification soudaine du débit du fleuve. »

Nithyanandam rappelle également le tremblement de terre récent au Tibet, qui a causé la mort d’au moins 126 personnes, soulignant que la région est vulnérable à de telles catastrophes. Il avertit que cet événement devrait servir de rappel des risques environnementaux et des conséquences imprévues de la construction d’un barrage de cette ampleur.

Le barrage chinois pourrait déclencher un conflit militaire

Le barrage proposé est situé près de la frontière militarisée de l’État d’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, une région que Pékin revendique et appelle « le Tibet du Sud ».

Les tensions entre l’Inde et la Chine se sont accentuées fin 2024, lorsque les deux pays ont retiré leurs troupes de deux zones frontalières contestées. Cependant, les analystes estiment que la méfiance mutuelle persiste et s’étend désormais à ce projet.

Si le barrage venait à modifier le débit du Brahmapoutre de manière significative, il pourrait exacerber les tensions et transformer un différend hydraulique en un véritable conflit géopolitique.

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