Alors que les bombardements israéliens ont repris sur Gaza après l’effondrement d’une trêve le 18 mars, Benjamin Netanyahu a lancé ce dimanche un appel au Hamas : déposer les armes en échange d’un exil garanti à ses chefs. Une proposition qui intervient alors que les médiateurs internationaux tentent de relancer les négociations.
Malgré l’Aïd al-Fitr, les frappes israéliennes ont visé Khan Younès dans le sud de Gaza, tuant au moins 17 personnes, dont des femmes et des enfants. L’attaque aurait touché une maison et une tente abritant des déplacés. Le Hamas, de son côté, a affirmé avoir accepté une nouvelle proposition de trêve présentée par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis, tout en refusant catégoriquement de désarmer.
Le plan Trump remis sur la table
Netanyahu a confirmé avoir reçu la proposition des médiateurs, tout en indiquant qu’Israël avait soumis une contre-proposition. Il a aussi évoqué le « plan Trump », soutenant une migration volontaire des Palestiniens depuis Gaza. Malgré un mandat d’arrêt international de la CPI, Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril.
La guerre a fait, selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 50 000 morts à Gaza, en majorité des civils. Du côté israélien, l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a fait 1 218 morts, avec encore 58 otages détenus dans l’enclave palestinienne.
