Le procès des viols de Mazan, où Gisèle Pélicot a courageusement témoigné contre son ex-mari et 50 autres accusés, a suscité une onde de choc au sein de la classe politique française. Les réactions ont été unanimes pour saluer son courage et son engagement.
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé sa gratitude en déclarant : « Merci pour votre courage. À travers vous, c’est la voix de tant de victimes qui porte aujourd’hui, la honte qui change de camp, le tabou qui se brise. »
L’ex-ministre Aurore Bergé a souligné l’importance de son témoignage : « Par votre dignité et par votre courage, vous rendez possible le changement dont notre société a besoin : regarder en face le fléau des violences sexuelles au cœur de nos intimités, éduquer au respect et au consentement et changer le droit. »
La ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, Anne Genetet, a salué sa résilience : « Gisèle Pélicot a mené ce combat avec une résilience qui force le respect et l’admiration. Elle incarne le courage de toutes celles qui, parfois dans l’ombre et le silence, luttent pour leurs droits et pour que Justice soit faite. »
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a qualifié le procès d’historique, brisant les tabous dans la société.
Le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel, a déclaré : « La culture du viol est enfin dénoncée, condamnée. »
Le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a réagi : « Le combat de Gisèle Pélicot est celui de la nouvelle France, féministe, à la conquête de sa dignité et de ses droits communs. »
La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a exprimé son respect infini pour Gisèle Pélicot, qui s’est tenue droite, digne et admirable de courage face à ses bourreaux.
Ces déclarations témoignent d’une solidarité politique sans précédent envers Gisèle Pélicot, reconnaissant son rôle essentiel dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la remise en question des normes sociétales.