Nommé ce vendredi midi Premier ministre par Emmanuel Macron, François Bayrou est arrivé à Matignon pour la passation de pouvoir avec Michel Barnier. Le nouveau chef du gouvenrment s’est exprimé devant les journalsites, déclarant :
« Notre premier engagement ensemble était dans un mouvement qu’on appelait les rénovateurs. Et c’est une tâche qui est toujours devant nous, aujourd’hui.
La question de la dette pose un vrai problème moral, car se débarrasser de ses charges sur ses enfants, c’est très mal vu. Je partage votre message sur la gravité de la situation. Ma ligne de conduire sera de ne rien cacher, de ne rien laisser de côté et de ne rien négliger...
Nous avons le devoir, dans un moment aussi grave pour le pays, pour l’Europe et la planète, d’affronter sans timidité la situation héritée de décennies entières. Je ne cacherai rien, je ne négligerai rien.
Nous avons aussi le devoir d’affronter la situation héritée de décennies. J’ai une obsession: le mur de verre entre les citoyens et le pouvoir. Si je peux, j’essaierai de débarrasser notre vie publique des paroles artificielles.
L’idée que les portes ne sont pas ouvertes à cause de votre lieu de naissance ou de votre religion, c’est insupportable. Je viens des Pyrénées, de milieu sociaux et de villages qui ne sont pas privilégiés. Les chances de difficultés sont plus importantes que les chances de succès, mais il faut essayer... »