Alors que Mediapart a révélé ce vendredi que six femmes accusaient Franck Gastambide de violences physiques et sexuelles, comme nous vous l’indiquons dans cet article, l’acteur et réalisateur a réagit dès un long message publié sur X.
Voici le message de Franck Gastambide:
« Mediapart vient de publier un article me concernant, déclenché par les mensonges et la malveillance de personnes qui, poussées par la jalousie et la frustration, me harcèlent, me menacent et cherchent à me nuire depuis plusieurs années.
Pendant près de deux ans, ces journalistes ont fouillé ma vie et mon passé, remontant jusqu’à dix-sept ans en arrière. Ils ont cherché à interroger quiconque aurait quelque chose de négatif à dire sur moi, tout en laissant une rumeur infondée se propager. De mon côté, je sais qui me veut du mal, alors je me suis préparé.
Je me suis moi-même rendu chez Mediapart, seul, mais avec un dossier d’une centaine de pages sous le bras. J’ai passé cinq heures dans leurs bureaux à répondre aux questions de deux journalistes et, surtout, à leur expliquer la véritable réalité des faits, preuves à l’appui.
Je leur ai fourni plusieurs dizaines de constats d’huissier de justice, de textos, de mails, de notes vocales et de nombreuses attestations de témoins. Autant de preuves accablantes des menaces et de la volonté de nuire dont je suis victime, de la part de ceux qui sont la source principale de leur enquête.
Ils auront donc consacré plusieurs mois à chercher des éléments à me reprocher, mais seulement quelques jours à s’intéresser à la contradiction.
Pourtant, ils ont eu connaissance de mes preuves: des menaces de mort, des insultes odieuses et répétées contre ma mère, ma famille et moi-même, des menaces visant à nuire à mon image et à ma carrière, ainsi que des témoignages de proches, de collaborateurs et d’ex-compagnes racontant l’emprise et les pressions que j’ai subies.
Pendant plus d’un an, cette enquête a permis à un flot de rumeurs infondées de s’installer, des rumeurs bien plus graves que le contenu de l’article lui-même, alimentées par la jalousie et la frustration de ceux qui les ont déclenchées. Face à ces calomnies, j’ai livré ma vérité et les preuves qui l’accompagnent.
J’ai démontré à ces journalistes que certains de leurs informateurs leur mentaient, et je les ai même laissés consulter mon téléphone portable pour leur prouver ma bonne foi.
J’ai volontiers reconnu certaines maladresses, parfois vieilles de près de dix ans, mais je n’ai pas pu reconnaître des faits dont je n’ai aucun souvenir. »