C’est devenu un sport à la mode : tacler le niveau de la Ligue 1. Et cela ne vient pourtant pas de joueurs qui excellent par leurs gestes défensifs. Après Cristiano Ronaldo, joueur d’Al-Nassr et ambassadeur du Royaume saoudien, c’est au tour de la légende du football brésilien Neymar de s’en prendre à la L1.
Dans une interview donnée à CNN, en marge des Globe Soccer Awards à Dubaï (Emirats Arabes Unis), Neymar s’est confié sur sa carrière, sa possible arrivée à l’Inter Miami aux côtés de Messi et Suarez (comme à l’époque FC Barcelone), la fin de son contrat à Al-Hilal en juin 2025 et… la Ligue 1.
« Le niveau de la Saudi Pro League augmente et, d’après ce que je vois, il est meilleur que celui de la Ligue 1. La L1 a ses atouts, c’est un championnat très fort, j’y ai joué donc je le connais bien. Mais aujourd’hui, les joueurs de la Saudi Pro League sont meilleurs. L’Arabie Saoudite m’a surpris positivement. »
Les réactions ne sont pas faites attendre. En réponse à cet extrait, certains fans de football trouvent des arguments simples et efficaces : « Talisca, l’un des meilleurs joueurs du championnat saoudien, va rejoindre Fenerbahce, qui évolue dans le championnat turc, qui ne fait même pas partie des 7 meilleurs championnats européens. Cela n’en dit-il pas long sur le niveau du championnat saoudien ?« .
La vraie explication derrière tout ça, c’est que Neymar a obtenu un contrat record en signant deux saisons en Arabie Saoudite : 3M par semaine selon certaines sources, sans jouer quasiment puisqu’il s’est blessé au genou rapidement et a mis énormément de temps à revenir sur les terrains.
Mais derrière chaque contrat de stars, le Royaume négocie aussi un contrat d’image. Ces derniers deviennent des ambassadeurs de luxe du pays. Ainsi, ils sont en lobbying permanent, coûte que coûte. Et même si, en effet, le championnat saoudien a énormément progressé depuis 2-3 ans, le problème n’est pas d’être dans la mesure mais de valoriser le championnat saoudien. Aujourd’hui, c’est la Ligue 1, cible facile, qui trinque publiquement.
Mais tous les experts football sont pourtant unanimes, et la Coupe du monde des clubs en juin 2025 devrait aussi livrer son verdict, le niveau de la L1, top 5-6 européen, a encore de la marge sur les ligues mineures.
