L’enquête sur l’attentat survenu samedi 22 février à Mulhouse, qui a coûté la vie à un homme et blessé trois policiers municipaux, progresse. Quatre personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre des investigations, dont l’assaillant lui-même. Ces gardes à vue ont été prolongées de 48 heures, ont indiqué les autorités ce lundi 24 février, alors que l’enquête est prise en charge par la sous-direction antiterroriste.
L’assaillant, âgé de 37 ans, avait été interpellé après avoir commis l’attaque à l’arme blanche. Le meurtre d’un homme de 69 ans et les blessures infligées aux policiers municipaux ont conduit à son arrestation. Il aurait été sous une obligation de quitter le territoire français (OQTF), selon les révélations du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui a précisé que l’Algérie avait refusé à dix reprises de le recevoir.
La sous-direction antiterroriste poursuit ses investigations pour établir les motifs de l’attaque et les circonstances exactes de l’acte. Bien que l’individu fût visé par une OQTF, les autorités cherchent à comprendre s’il s’agit d’un acte isolé ou s’il existe des liens avec des organisations terroristes. La situation met en lumière des lacunes dans la gestion des étrangers sous OQTF en France, particulièrement lorsque leur expulsion est régulièrement refusée par leurs pays d’origine.
Le procureur antiterroriste a indiqué que les gardes à vue se poursuivaient pour recueillir davantage d’informations et éclaircir les événements qui ont conduit à cet acte violent. Les autorités continuent de mobiliser leurs ressources pour mener une enquête approfondie et garantir que justice soit rendue pour les victimes et leur famille.