La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est prononcée ce dimanche contre le « cumul de fonctions entre un chef de groupe et un chef de parti », une mise en garde directe alors que Gabriel Attal, actuel président du groupe Ensemble pour la République (EPR) à l’Assemblée nationale, est pressenti pour briguer la tête du parti Renaissance.
Fidèle à ses positions sur le non-cumul des mandats et des fonctions, Yaël Braun-Pivet a réaffirmé sur France 3 son opposition à « tout cumul à tous les étages ». Cette prise de position intervient alors que Gabriel Attal envisage de poursuivre son rôle de chef du groupe parlementaire tout en prenant la tête du parti présidentiel, ce qui suscite de nombreuses interrogations dans les rangs de la majorité.
Lorsqu’elle a été interrogée sur une préférence entre les deux prétendants à la tête de Renaissance, Élisabeth Borne, déjà candidate déclarée, et Gabriel Attal, la présidente de l’Assemblée a préféré éviter de trancher. Elle a plutôt insisté sur l’importance d’un parti « uni », capable de « produire des idées, de remobiliser les citoyens et d’offrir une perspective politique claire ». Invitant les deux candidats à éviter une « guerre fratricide », elle a souligné les effets potentiellement néfastes d’un tel affrontement pour l’avenir du mouvement.
Élisabeth Borne et Gabriel Attal, deux anciens premiers ministres, se retrouvent ainsi en compétition pour diriger Renaissance, avec un enjeu majeur pour l’unité et la dynamique du parti.